La Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo attire de nombreux bacheliers africains, parmi lesquels des Camerounais, des Comoriens et des Burundais. Le nombre d’étudiants de ces pays s’élève à des dizaines. Chaque année, la faculté forme au moins dix étudiants en provenance du Cameroun. « Déjà, il y a une convention de partenariat avec ces pays. Cependant, le recrutement n’est pas systématique pour ces étrangers. La rigueur est de mise. Il faut qu’ils aient, au moins, la note minimale des Malgaches sélectionnés », explique le professeur Willy Randriamarotia, doyen de cette faculté, hier.
Depuis les années 1990, la Faculté de Médecine de l’Université d’Antananarivo a accueilli des étudiants africains. Selon le doyen de la faculté, environ une centaine de Camerounais ont obtenu leur diplôme de cette institution. Une fois diplômés, ces étudiants africains ne restent généralement pas à Madagascar. Ils retournent dans leur pays d’origine. D’autres trouvent des opportunités dans des pays comme la Belgique, le Canada ou la France. « Ces étudiants ont tous eu des postes prestigieux dans le monde entier grâce au diplôme malgache qu’ils ont obtenu, et occupent des positions de responsabilité dans différents pays. Cette réussite est attribuée à la qualité de la formation dispensée à la Faculté de Médecine d’Antananarivo », lance l’association des étudiants camerounais à Madagascar qui lui a remis des dons, tels qu’un groupe électrogène de 6 kVA, cinq ordinateurs de bureau complets et des onduleurs, en reconnaissance de cette contribution significative à leur formation. Leur but est d’améliorer encore plus la qualité de l’enseignement à la Faculté de Médecine d’Antananarivo.
Miangaly Ralitera