SAKARAHA - Un millier de baobabs nains interceptés

Les baobabs interceptés ont été saisis.

Pillés dans la forêt aride de Beroroha, mille soixante-six baobabs nains ont été interceptés. Ces plantes, faisant partie des espèces protégées, allaient être vendues à Tana.

Belle prise des Forces de gendarmerie à Sakaraha. Avant-hier, un taxi-brousse de marque Mercedes Sprinter, transportant une cargaison interdite, a été intercepté dans un barrage de contrôle routier sur la Route nationale numéro 7. En le fouillant, les gendarmes ont mis la main sur dix-sept cartons suspects, ainsi que sept sacs en polyéthylène tissé, contenant des plantes endémiques de Madagascar. Après les avoir inspectés un à un, les éléments de la gendarmerie qui ont conduit l’opération ont mis la main sur mille soixante-six baobabs nains fraîchement déterrés. Trois personnes sont suspectées de se trouver derrière ce trafic. 

À la lumière des enquêtes effectuées par les Forces de gendarmerie, les plantes prises dans les mailles des filets sont des espèces protégées. Elles ont été dérobées bien loin, dans la forêt aride enfouie sur la berge du fleuve Mangoky. Les baobabs retrouvés ont été néanmoins pris dans le district de Beroroha. Ils ont déjà fait un long chemin avant que les gendarmes ne découvrent le pot-aux-roses. D’après les informations recueillies, ils allaient être emmenés à Antananarivo pour être vendus.

Informations

Mise au parfum du pillage et du transport de plantes protégées, la compagnie territoriale de la Gendarmerie nationale à Sakaraha a mis en œuvre un dispositif pour intercepter le véhicule avec sa cargaison, ainsi que les trois individus qui tirent les ficelles. Le trio arrêté dans cette histoire a été placé en garde à vue. À l’issue des enquêtes préliminaires, les suspects seront traduits devant le parquet près du tribunal de première instance à Toliara pour répondre de leurs actes. 

Par ailleurs, la direction régionale de l’Environnement et du Développement durable de la région Atsimo-Andrefana a été informée de la situation, afin de prendre les mesures qui s’imposent par rapport à cette saisie. Dans la plupart des cas, les plantes ainsi interceptées sont ramenées dans les zones où elles se sont développées pour y être replantées.

Andry Manase

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