PRÉVENTION DES MALADIES - Le taux de couverture vaccinale repart à la hausse

Le vaccin protège contre plusieurs maladies.

Rebondissement. Le nombre d’enfants vaccinés augmente. «Suite à l’effet collatéral de la Covid-19, au niveau mondial, seulement 30 % des enfants étaient vaccinés pendant cette pandémie. Actuellement, nous atteignons les 85 à 90 % de l’objectif», a déclaré le ministre de la Santé publique, le professeur Zely Randriamanantany, lors de l’événement Caravane médicale «Sarobidy ny aiko», qui s’est tenu à Toamasina le 7 mars. 

Cette hausse est observée dans les Centres de santé de base (CSB). «Presque tous les enfants que nous recevons en consultation sont vaccinés. C’est notamment grâce aux stratégies avancées. Notre équipe de vaccination descend dans chaque quartier pour vacciner les enfants non vaccinés», indique un médecin auprès d’un CSB II, hier.

L’actuel taux de couverture vaccinale n’est pas encore suffisant. «Il doit être au-dessus de 90 %. En dessous, nos enfants ne seront pas immunisés contre les maladies évitables par la vaccination», enchaîne le professeur Zely Randriamanantany. D’où la recrudescence de certaines épidémies, notamment la poliomyélite. Depuis 2020, deux cent quatre-vingt-sept cas ont été confirmés, dont soixante-dix-neuf signalés en 2023. Quarante-cinq d’entre eux sont atteints de la paralysie flasque aiguë, dont deux adultes. D’autres épidémies sont à craindre si ce taux de couverture vaccinale n’augmente pas. 

Sensibilisations

La Première dame, Mialy Rajoelina, s’est engagée à faire de l’année 2024 une année consacrée à la promotion de la vaccination lors de sa rencontre avec la délégation de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite. Les efforts seront multipliés dans la lutte contre les maladies infantiles à travers une forte sensibilisation des parents à faire vacciner leurs enfants. Parmi les efforts déjà entrepris, l’offre de vaccination lors de la caravane médicale. Plusieurs parents sont d’ailleurs venus immuniser leurs enfants à Toamasina pendant le passage de la Caravane médicale dans cette ville portuaire.

«Il faut surtout renforcer les sensibilisations, car il y a des parents qui ne se rendent plus dans les centres de santé mais attendent les professionnels de santé chez eux pour vacciner leurs enfants», enchaîne le médecin.

Miangaly Ralitera

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