MÉTÉO - Utilisation des stations automatiques pour les prévisions

Les appareils utilisés pour détecter la chaleur, la précipitation, la pression et la radiation solaire étaient auparavant des stations commandées manuellement. Mais actuellement, la direction générale de la météorologie se penche de plus en plus sur l’utilisation des stations automatiques. En principe, les capteurs de ces stations automatiques tels que les pluviomètres, les thermomètres ainsi que d’autres captent toutes les mesures. Mais l’unité centrale se trouvant dans le coffret collecte et traite toutes les données. Après, les informations sont transmises directement au centre, c’est-à-dire à la direction générale de la météo à Ampasapito. Miora Rakotonirina, chef de service de la maintenance et de l’installation technique au niveau de la direction générale de la Météorologie note qu’après avoir reçu les données, le personnel de la météorologie travaille et transforme ces données collectées en informations météorologiques telles que les alertes et les vigilances, surtout pendant les périodes cycloniques.

De ce fait, les informations météorologiques sont essentielles. Même le thème choisi pour la célébration de la Journée météorologique mondiale cette année est crucial, intitulé « Première ligne de l’action climatique ». Le Parvis de l’Hôtel de ville d’Analakely accueille pendant trois jours l’événement avec plus de quarante stands d’expositions pour marquer la journée. Le ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, stipule que chacun est en devoir de reboiser afin de préserver l’environnement. Que les forêts attirent les pluies. Que les températures diminuent. Sans entreprendre ces actions, Madagascar connaîtrait une hausse de 4 ou 5 degrés Celsius dans 80 ans. Car ce sera une grande perte pour la nation. C’est un phénomène que l’on peut très bien éviter.

Pour avoir des informations et des prévisions fiables et précises, il faut installer des stations dans tout Madagascar. Le ministre a noté que l’État malgache a accepté d’investir dans ce projet. De plus, Miora Rakotonirina affirme que le grand défi pour nous est de couvrir tous les districts du pays avec des stations synoptiques. «Il s’agit d’un appareil permettant de mesurer les vents synoptiques et les vents à dix mètres. Nous avons encore besoin de quatre-vingt-quatre stations synoptiques et de mille deux cents agro-climatologiques pour couvrir toute l’île. Et cela reste un défi pour nous», avance-t-elle.

Mialisoa Ida

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