Samedi dernier, vers 18 h 30, une femme s’est faite détrousser à Analakely, près de l’arrêt de bus situé derrière les pavillons. Son sac a été dérobé et son téléphone ainsi que son portefeuille ont été emportés par les détrousseurs. Cette attaque a été favorisée par l’obscurité croissante de la nuit naissante à cette heure-là. Les lampadaires étaient en panne, ne remplissant plus leur rôle crucial d’éclairage des chemins pour les habitants pendant la nuit. La réparation de ces lampadaires est désormais une urgence pour les usagers de cet arrêt de bus, mais également pour l’ensemble de la ville.
Pour cette femme, on peut parler de malchance, mais cette situation pourrait arriver à n’importe qui. Les vendeurs sur cet axe rapportent que ce sont généralement les femmes qui sont les plus touchées. L’insécurité règne et l’installation de lampadaires pourrait être une solution, du moins pour renforcer la solidarité entre les usagers de cette route.
«Ces lampadaires sont hors service depuis plusieurs années déjà. Les vols sont devenus monnaie courante pour nous, surtout à partir de 19 h ou 19 h 30. Les femmes pleurent la perte de leurs biens, mais nous nous sentons impuissants car nous ne pouvons pas suivre les voleurs dans l’obscurité des ruelles», explique Andonirina Razafindrakoto, un couturier d’Analakely. La mise en place de ces lampadaires devrait donc être une priorité pour aider les riverains à faire face à ces problèmes d’insécurité.
Miora Raharisolo