ANTSOHIHY - Un employé d’hôtel accusé de viol sur la fille d’une cliente

La  maison centrale d’Antsohihy, c’est là que l’auteur présumé du crime  a été enfermé.

Un adolescent a été envoyé en détention préventive à la maison centrale d’Antsohihy, mercredi. Il aurait abusé de la fille d’une cliente venue manger dans leur hôtel.

Prévenu du viol d’une fillette de 5 ans, un adolescent de 17 ans croupit en prison, à Antsohihy, depuis mercredi.

Le dossier a été traité par les gendarmes du poste avancé d’Anjiamangirana. Lundi, la mère de l’enfant s’y est présentée pour déposer plainte.

Lors de son audition, elle a raconté que sa fille et elle sont parties de Mampikony, le 13 mars. Ils ont pris un taxi-brousse pour rejoindre Ambilobe. Elles sont descendues pour manger dans un hôtel à Anjiamangirana quand elles y sont arrivées, vers 14h30.

L’enfant a eu envie de se soulager. Sa mère l’a confiée au garçon qui travaille à l’hôtel. Ce dernier l’a alors emmenée aux toilettes. Après plusieurs minutes, il l’a rendue à sa maman. Celle-ci a remarqué qu’il lui a fait prendre une douche. Mais elle ne pouvait pas imaginer qu’il venait de l’agresser sexuellement.

Elles sont reparties sans le moindre souci. En cours de route, la petite fille s’est plainte d’avoir mal au ventre. Elle a perdu l’appétit. Depuis, elle n’a touché à aucune nourriture.

Interpellé

Une fois à Ambilobe, le 14 mars, sa mère a commencé à s’inquiéter car sa supposée maladie s’est aggravée. Elle a dû faire examiner sa fille par un médecin. Malheureusement, le contrôle atteste que son hymen a été déchiré.

Toutes les deux sont retournées à Anjiamangirana dès que la gamine a dévoilé ce qui lui était arrivé. Suspecté d’être le seul responsable du crime, l’employé de l’hôtel a été interpellé par la gendarmerie. Il a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Au terme de ses quarante-huit heures de garde à vue, il a été présenté au parquet d’Antsohihy. 

Il se trouve actuellement derrière les barreaux suivant un mandat de dépôt. Fixé sur son sort, il encourt la peine maximale, à savoir la castration chirurgicale et la perpétuité, si le juge le déclare coupable au procès.

« Nous, parents, devrions toujours faire attention à nos enfants. Ne faisons jamais confiance à personne, même à ceux que nous considérons comme nos proches », souligne la Circonscription inter-régionale de la Gendarmerie nationale de Mahajanga.

Hajatiana Léonard

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