Les jeunes chauffeur de taxi-Bajaj en ont profité le passage du paquebot. |
Les bateaux de croisières se bousculent au portillon depuis le mois de novembre dernier. La saison touristique 2023-2024 dans la région Diana démarre sur les chapeaux de roue.
La crise provoquée par la pandémie de Covid-19 appartient définitivement au passé, tous les indicateurs sont au vert pour que 2024 soit une année historique. Même si la fréquentation touristique n’atteint pas celle de 2019, l’année de référence. Selon les explications des techniciens de l’office du tourisme, la saison des croisières 2023-2024 est prometteuse.
« Le début de l’année est exceptionnel», affirme Francis Befourouack, ancien président du conseil d’administration de l’office régional du tourisme Antsiranana, chiffres à l’appui.
Du 28 novembre au 31 décembre 2023, il y avait quinze touchers qui ont embarqué 9 039 croisiéristes de différentes nationalités. Puis, depuis le début de l’année 2024, l’office du tourisme a enregistré onze escales de paquebots et la capitale du Nord a accueilli 7 140 touristes fortunés qui ont sillonné la ville pendant sept à huit heures. Certains bateaux ayant transité par Nosy Be ne sont pas inclus et de même pour ceux qui préfèrent Nosy Hara, sans passer par le port d’Antsiranana.
À cause de la météo, deux escales ont été annulées les 4 et 18 janvier dernier. Parmi eux, le navire Aida Blu est le plus grand car à chaque rotation, il embarque plus de deux mille passagers. Tandis que Le Jacques Cartier le plus petit n’a eu que cent vingt passagers à bord.
Ces visiteurs d’un jour ont pu découvrir les sites et attraits touristiques majeurs de ces destinations qu’ils soient terrestres ou marins. De plus, d’autres passages figureront dans le programme de ces immeubles flottants jusqu’au mois de mars, sans parler des autres paquebots comme MSC Norwegian.
L’arrivée d’un bateau de croisière de cette taille reste un événement fort pour la région dont la vocation touristique s’affirme d’années en années. Ces escales ont des retombées économiques non négligeables pour les commerçants en ville, autorités portuaires, guides touristiques, artisans et tour-opérateurs réceptifs.
Néanmoins, quelques établissements d’hébergement sont plus ou moins satisfaits de la retombée, mais des établissements de restauration ne s’en remettent pas encore. De l’autre côté, des sites touristiques en ont profité puisqu’ils ont déjà atteint les dix mille visiteurs, comme celui de Tsingy Rouge à Antsiranana-II.
Raheriniaina