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| Traqués dans les points sensibles de la ville, les bandits s’attaquent depuis peu aux quartiers plus ou moins calmes comme Tsarakofafa. |
Se chiffrant à plus d’une douzaine, des bandits armés ont attaqué un foyer à Tsarakofafa. Maîtrisées par les assaillants, les personnes prises pour cible étaient impuissantes.
Une vague de terreur s’est abattue sur Tsarakofafa, Toamasina, avant-hier aux petites heures. Aux alentours de 2 heures du matin, une meute de bandits se chiffrant à plus d’une douzaine a pris d’assaut un foyer. Impuissantes face aux malfaiteurs armés, les personnes prises pour cible n’ont rien pu tenter. À leur nez et à leur barbe, les malfaiteurs ont dévalisé la maison et se sont emparés de l’argent et des objets de valeur à portée de main. Selon les informations communiquées, les voleurs ont emmené une moto Cignus phase II, un poste téléviseur à écran plat ainsi que d’autres objets. En mettant la maison sens dessus dessous, ils ont dans la foulée fait main basse sur une somme s’élevant à deux millions d’ariary. Nantis de leur butin, les malfaiteurs ont par la suite quitté les lieux. En surnombre et prêts à en découdre, ils se sont engouffrés dans la pénombre totale sans être poursuivis pour ensuite s’évanouir dans la nature en un éclair.
Violence
Les victimes indiquent que huit bandits ont fait irruption dans leur foyer en fracturant une porte. À l’extérieur, d’autres membres de la bande étaient tapis dans le noir, faisant le guet. Tenues en respect, les personnes se trouvant dans la maison assaillie n’ont pas pu donner l’alerte. Il a fallu attendre que les assaillants quittent les lieux avant qu’elles ne puissent tenter quoi que ce soit.
Les bandits se sont introduits dans la cour en forçant le portail. La frêle clôture en gaulette ne pouvait pas les retenir. Sitôt dans la propriété, ils se sont démenés pour arracher la porte avec les outils qu’ils ont emportés. Entre-temps, d’autres membres de la bande étaient déjà déployés dans tout le périmètre environnant.
Hier, la famille qui en a fait les frais a lancé un appel à dénonciation. Dans ce moment de détresse, elle sollicite la collaboration de tout individu susceptible d’avoir des informations sur les objets dérobés afin de les contacter.
Andry Manase