Les futures sociétaires de l'équipe nationale de rugby à VII à l'entraînement au stade d'Andohatapenaka |
À vingt jours de l’ouverture de la XIIIe édition des Jeux africains, qui se tiendra à Accra, au Ghana, du 8 au 23 mars, le regroupement des futures pensionnaires de l’équipe nationale féminine à VII entre dans la dernière ligne droite. Partant du nombre de vingt-huit joueuses au départ, la direction technique nationale de Malagasy Rugby n’en a retenu que seize, un nombre qui diminuera encore pour donner la liste finale de douze joueuses.
Comme chez leurs homologues masculins, les entraînements des futurs membres de l’équipe nationale féminine s’intensifient à l’approche de l’échéance. À première vue, la future équipe nationale est à ossature SC de Besarety, FT de Manjakaray et FTF d’Antohomadinika. Elle est renforcée par quelques joueuses déjà rodées, issues des clubs de la première division féminine d’Analamanga.
On note la présence de visages connus, tels que Bodonandrianina Marie Christine, Mirasoa Joela Fenohasina, Claudia Rasoarimalala, Ginah Raharimalala, Delphine Raharimalala, Laurence Rasoanandrasana, Valisoa Erickah, Tiana Jinah, Oliviane Yvanah.
Devoir envers la nation
Quelques nouvelles têtes font leur apparition en jouant sans complexe devant elles. Malagasy Rugby prend très au sérieux la préparation de ses joueuses qui défendront les couleurs malgaches durant ce rendez-vous panafricain. Sous la direction de Hajasoa Maminarivo Andriamaro et de Mboazafy Noé Rakotoarivelo (coach Razily), les deux entraîneurs concoctent toutes les stratégies possibles pour aller défier les grands noms africains du rugby, tels que l’Afrique du Sud, le Kenya, le Zimbabwe, la Namibie, l’Ouganda… «Les Jeux africains ont une importance particulière pour Malagasy Rugby, car c’est une occasion d’acquérir plus d’expériences internationales avant les échéances futures. Le rugby à VII malgache a déjà franchi une étape importante en participant à la Coupe du monde en 2022. Madagascar doit continuer sur cette belle dynamique. C’est pourquoi nous comptons aligner les joueuses ayant des expériences internationales, mais à condition qu’elles soient prêtes physiquement et mentalement et aient les atouts et la combativité nécessaires», confie le coach Razily.
Les joueuses sont unanimes en affirmant que jouer et défendre les couleurs de Madagascar est un devoir envers la nation. Claudia Rasoarimalala, doyenne des joueuses en regroupement au stade Makis Andohatapenaka, explique : «Tant que je suis appelée, je suis toujours partante.» Ce rtains observateurs réclament le renouvellement des membres de l’équipe nationale malgache. Malagasy Rugby en est conscient, en intégrant de jeunes joueuses à potentiel pour assurer la relève.
Donné Raherinjatovo