Le début de la seconde mandature présidentielle, placé sous les considérations économiques. Des membres du gouvernement ont présenté à Anosy devant des responsables de la Banque mondiale, conduits par Atou Seck, le directeur des opérations pour Madagascar, les grandes orientations économiques. Sur les grands équilibres macro-économiques, des prévisions ont été énoncées.
« Malgré les différentes tensions au niveau mondial (guerres en Ukraine, et en Israël, conflits dans la mer rouge…), le taux de l’inflation ne devra pas dépasser les 7,7% pour cette année 2024.
L’objectif est d’atteindre un taux de croissance économique de 4,5% pour 2024 et de 5% en 2025 avec un accroissement continu après 2025 », rapporte le site officiel.
Les ministres présents ont rappelé les pierres angulaires de la stratégie économique suivant les lignes directrices tracées par le Programme général de l’État. « L’objectif étant de diminuer autant que possible l’importation des produits de première nécessité qui fragilise notre réserve en devises. Il faut encourager la production locale de ces produits favorisant ainsi la création d’emplois.
La gestion efficace de nos ressources financières provenant des exportations nous permettra de stabiliser la valeur de l’ariary face aux différentes devises.
Nous devons donner une importance particulière à la filière aurifère qui nous permettra de renflouer nos réserves en devises à très court terme.
L’amélioration du code minier incitera les investissements et contribuera à la stabilisation de l’ariary dans les deux à trois ans à venir.
Le nouveau code des investissements est un signal fort pour inciter les investisseurs locaux et étrangers à intervenir dans différents secteurs de production ».
Eric Ranjalahy