Un service du CHU Andohatapenaka a été transformé en un centre de pris en charge des patients atteints de la bronchiolite. |
Plus d’un mois s’est écoulé depuis la résurgence de l’épidémie de bronchiolite. Les hôpitaux pédiatriques continuent d’être débordés. «Nous ne pouvons pas encore parler de déclin épidémique. Nous sommes toujours débordés», déclare une source auprès d’un Centre hospitalier universitaire Mère-enfant à Antananarivo, hier. Les enfants souffrant de détresse respiratoire envahissent les hôpitaux depuis le mois de janvier et jusqu’à hier. Un lit est occupé par deux patients pour pouvoir accueillir tout le monde à l’hôpital, en particulier les plus vulnérables, afin de prévenir les décès. Il y a eu des morts. «Nous ne pouvons pas donner de données chiffrées, mais certains de nos patients n’ont pas survécu», note un pédiatre.
Les facteurs de risque des décès sont multiples, les nouveau-nés et les anciens prématurés étant les plus vulnérables. Cette maladie peut également attaquer un enfant plusieurs fois en l’espace de quelques mois. «En quatre mois, la bronchiolite est revenue trois fois chez mon enfant. Il a souffert de détresse respiratoire à chaque fois», témoigne Tsanta Tolotriniaina, une mère de famille. L’allergie familiale et les conditions environnementales de l’enfant peuvent l’expliquer. La bronchiolite est une maladie virale. Pour la prévenir, les médecins recommandent de ne pas exposer l’enfant à des personnes infectées.
Miangaly Ralitera