LUTTE CONTRE LE CHÔMAGE - L’État mise sur la formation des jeunes

La ministre Marie Michelle Sahondrarimalala, avec le ministre émirati Omar Sultan Al Olama, s’échangeant les documents signés, hier.

Au Sommet mondial des gouvernements, le président Rajoelina affirme que l’État compte mettre le paquet sur la formation professionnelle. Le but est de renforcer la compétence des jeunes et de lutter contre le chômage. 

Un investissement massif. Selon Andry Rajoelina, président de la République, c’est ce que l’État compte faire dans le domaine de la formation professionnelle. Un point qu’il souligne dans l’allocution qu’il a prononcée, hier, à la tribune du Sommet mondial des gouvernements, à Dubaï. 

“Nous allons ainsi investir massivement dans la formation professionnelle pour augmenter la compétence de nos jeunes et réduire le taux de chômage”, affirme le locataire d’Iavoloha. Outre les moyens propres et les projets à l’initiative de l’État, ce coup d’accélérateur sur la formation professionnelle passe également par la coopération avec des partenaires étrangers. Aussi, dans la foulée de son discours, un mémorandum d’entente sur la mise en place du projet Digital School a été signé entre Madagascar et les Émirats arabes unis. 

Ce projet comprend aussi le volet Coders Initiative destiné aux jeunes. La signature de ce mémorandum d’entente a été faite par Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Éducation nationale, du côté malgache, et par Omar Sultan Al Olama, ministre d’État chargé de l’Intelligence artificielle, de l’Économie numérique et des Applications de Télétravail, pour la partie émiratie. Un événement sous la houlette de Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères. 

Adéquation

“(...) Nous venons de concrétiser des projets de coopération avec les Émirats arabes unis dans le domaine de la digitalisation à travers le Digital School et le Coders Initiative qui vont former plus d’un million de jeunes sur les nouvelles technologies”, se réjouit Andry Rajoelina. “(...) ces programmes favoriseront l’accès au marché du travail et permettront d’absorber le taux de chômage”, ajoute-t-il. L’idée est que la formation professionnelle soit en adéquation avec les besoins du monde du travail. 

Le Coders Initiative facilitera ainsi l’accès des jeunes bénéficiaires au monde de la programmation informatique et de la technologie digitale. Quant au projet Digital School, il vise l’amélioration de la qualité de l’éducation par le biais des nouvelles technologies. Fournir un programme d’apprentissage flexible et tenant compte des besoins individuels des élèves afin de lui faciliter l’assimilation et l’appropriation de connaissances, “grâce à l’Intelligence artificielle avancée et à des applications numériques”, est un des objectifs du projet. 

De prime abord, le projet acté hier, devrait aussi permettre une démocratisation de l’éducation de qualité. Selon les explications, il permet aux bénéficiaires d’avoir accès aux mêmes programmes, suivant les mêmes méthodologies pédagogiques, “où qu’ils soient et dans n’importe quelles circonstances”. Selon le président Rajoelina, il faut “préparer les générations futures à affronter les défis avec des armes technologiques innovantes qui forgeront le monde de demain”. 

Transformer les 75% de jeunes qui composent la population malgache en un atout du développement est le but de l’amélioration de la qualité de l’éducation, ainsi que de la formation professionnelle voulu par la Politique générale de l’État (PGE).  

Garry Fabrice Ranaivoson

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