Les sapeurs-pompiers ont assuré l’évacuation des sinistrés. |
Des habitants de Toamasina ont été contraints de quitter leurs foyers, hier. L’eau a envahi les maisons des quartiers bas de la ville portuaire, suite aux pluies qui sont tombées à l’Est, depuis dimanche. «Nous avons sensibilisé les gens à rejoindre un site d’hébergement. Certains ont encore hésité à partir, mais il est impossible de rester à la maison, tant que le niveau de l’eau ne diminue pas. Alors que la pluie continue de tomber, en ce moment», lance le président du fokontany d’Ampanalanana, Guillaume Alexis, hier en fin d’après-midi.
Dans ce fokontany, six cents personnes ont rejoint l’École primaire publique d’Analamboanio, où sont hébergés les sinistrés. Des éléments de forces de l’ordre, des sapeurs-pompiers ont accompagné les victimes de ces intempéries vers les sites d’hébergement. Dans d’autres quartiers, il a fallu récupérer les sinistrés via une embarcation, car le niveau de l’eau atteignait le thorax d’un adulte.
Tous les quartiers bas de Toamasina sont inondés. L’enseignement est suspendu cette semaine, et les élèves ne retourneront en classe que lundi. Quatre sites ont été ouverts pour héberger les sinistrés. Le Bureau national de Gestion des risques et des catastrophes (BNGRC) a rapporté mille trois cents sinistrés dans la région d’Atsinanana, dont deux cents dans la ville de Toamasina et mille, à Toamasina II.
«Dans cette ville, même des précipitations d’une heure ou deux peuvent provoquer la montée des eaux. L’évacuation d’eau est le problème», indique le Préfet de Toamasina, Jean José Ambinintsoa. Des travaux de curage ont été réalisés par la commune urbaine de Toamasina, pour accélérer l’évacuation d’eau. Mais cela n’a pas résolu le problème. La vigilance forte pluie reste en vigueur, pour les régions d’Atsinanana, d’Analanjirofo, de Diana, de Sava, d’Alaotra-Mangoro, de Vakinankaratra, de Bongolava, d’Itasy, de Sofia, jusqu’au 18 février.
Miangaly Ralitera