Aventure en jazz. La 5e édition du Nosy Boraha Jazz Festival va enchanter Sainte-Marie du 28 au 31 mars. Cet événement d’exception vise à promouvoir le tourisme à Madagascar tout en faisant rayonner la musique jazz, particulièrement à Sainte-Marie.
Cette année, les organisateurs ont invité treize artistes internationaux venant de destinations aussi variées que le Brésil, le Québec, la France, la Belgique et bien d’autres. Ils seront accompagnés par vingt-sept talentueux artistes locaux, dont des noms prestigieux tels que Silo, Lalatiana, Rajery, Monika Njava, et Mad’in Voyage.
Activités passionnantes
Lalatiana a été choisie comme la marraine du festival, succédant à Fanja Andriamanantena qui a occupé ce rôle l’année dernière. “Nous proposons une diversité de styles dans un esprit d’ouverture et de découverte du jazz, mais aussi du blues, de la soul, du funk, du folk, de la musique traditionnelle et bien d’autres. Nous espérons accueillir plus de dix mille spectateurs cette année”, souligne Niry Ravelojaona, président de l’organisation, hier lors de sa rencontre avec la presse au Novotel.
Au programme, quatre jours de festival comprenant seize concerts et animations dans le cadre enchanteur de l’île paradisiaque de Sainte-Marie. Le coup d’envoi sera donné le 25 mars avec le Jazz Caravan, qui rejoindra Andasibe pour le Jazz Train jusqu’à Toamasina, suivi d’une soirée de lancement au Mantis Soanambo. En plus des concerts, des excursions découvertes, des aventures, des déjeuners jazz, des barbecues jazz et bien d’autres activités passionnantes sont prévus.
Cette année, les participants auront également l’occasion de contribuer à des initiatives sociales, telles que le reboisement et le partage de livres pour les bibliothèques de Sainte-Marie, ainsi que la coloration murale d’une école. Seules cent vingt personnes pourront participer à cette aventure, avec un billet disponible au prix de 200 000 ariary pour toutes les activités, y compris le transport, l’hébergement et les repas. “Je suis impatient de vous y revoir”, termine-t-il.
Nicole Rafalimananjara