La route vers Anosipatrana commence à se débloquer. |
Les habitants d’Anosipatrana devraient encore prendre leur mal en patience. L’enlèvement des ordures est encore en stand-by. Les déchets jetés dans ce dépotoir provisoire sont toujours sur place jusqu’à nouvel ordre. Les travaux en cours consistent à dégager la circulation depuis ce mardi en évacuant les déchets qui sont déversés sur la chaussée. Les travaux de déblaiement de ces déchets étaient terminés à près de 80 %, hier. On peut espérer que la circulation qui ne sera rétablie que samedi.
D’un côté, l’élimination définitive de ces déchets pour les acheminer vers Andralanitra se complique. « Nous attendons que les ordures sèchent avant de pouvoir entamer le transfert de ces débris vers la décharge principale d’Andralanitra », a expliqué Andriamampionona, le contrôleur de la région d’Analamanga sur ces travaux, hier.
«Nous nous engageons en priorité à rétablir rapidement la circulation, mais le transport des déchets à Andralanitra est toujours en attente. Nous espérons ouvrir la route demain (Ndlr, aujourd’hui) même si nous travaillons encore sur le chantier à ce moment-là. Nous utilis ons sept engins et près de vingt personnes pour réaliser les travaux», a-t-il déclaré. Il est important de souligner que ce travail est également urgent et que de nombreuses personnes y participent activement. Différents ministères et autres organismes ont contribué à la fourniture d’équipements, notamment la zone d’Alaotra-Mangoro qui a fourni un bull.
Par conséquent, le déblaiement de ces déchets sera effectué une fois que la circulation sera rétablie. Même si Andralanitra est prêt pour recevoir les camions transportant les ordures, l’urgence est sur le ramassage d’ordures dans toute la ville, car il faut savoir que si les ordures s’entassent, elles augmenteront davantage. Toutefois, la Commune Urbaine d’Antananarivo éprouve toujours des difficultés à trouver d’autres lieux de décharge pour remplacer Andralanitra. Deux localités ont été déjà mentionnées : Masindray et Ambohidratrimo, mais elles s’y sont opposées. La CUA recherche actuellement une autre localité.
Ampasapito a accueilli la trentaine de camions du gouvernement japonais via la JICA. Dès le mois de février, ces camions commenceront à accomplir leurs tâches.
Miora Raharisolo