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| Les responsables au sein du MIC ont rencontré les associations de protection des consommateurs hier. |
La guerre aux irrégularités et aux produits nocifs à la santé des consommateurs est déclarée. Cela, depuis longtemps a été le branle-bas de combat des agents et commissaires du commerce, pourtant, d’autres entités sont impliquées dans cette lutte. Il y a justement l’Association de protection des consommateurs qui, comme son nom l’indique, donne la priorité aux intérêts des consommateurs. Une rencontre entre cette association et la Direction de la protection des consommateurs (DPC) du ministère de l’Industrialisation et du commerce a eu lieu hier. En effet, les descentes au niveau des marchés et des distributeurs, grossistes comme détaillants, seront renforcées si l’on croit le MIC.
Celles-ci s’effectueront avec l’Association de protection des consommateurs.
« Les opérations visant à protéger les consommateurs seront améliorées et renforcées. Nous (Le MIC, Ndlr) mènerons ensemble avec les associations de protection des consommateurs des descentes régulières. L’objectif reste toujours d’opérer ensemble dans le but de protéger les consommateurs de la volatilité des prix sur les marchés locaux. Il y a aussi d’autres sortes d’abus dont ils sont victimes, notamment la manipulation des marchandises ou encore l’utilisation de balances trafiquées », explique Laurencia Razanadrakoto, directrice de la Protection des consommateurs au sein du MIC hier.
« Nous sommes prêts à travailler de concert avec le MIC pour effectuer les descentes dans les marchés et lutter contre les différents abus constatés contre les consommateurs. Les solutions pérennes contre ces abus ont toujours motivé notre collaboration avec le ministère depuis longtemps», affirme pour sa part les différentes associations qui ont pris part à la discussion hier.
En effet, les marchés, lieux d’échange et de commerce peuvent souvent, et en un clin d’œil, se transformer en des lieux où toutes sortes d’abus sont possibles. Des prix trafiqués, des balances irrégulières, nombreux sont les abus. Toutefois, la menace qui plane aussi sur les consommateurs est celle des produits qui sont nocifs à la santé en raison de leur état, leur date de péremption ou encore des conditions dans lesquelles ils sont stockés ou, dans le pire des cas, une mauvaise foi des commerçants.
Itamara Randriamamonjy