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| Lova Gontare, présidente de l’association Voay de Madagascar. |
Innovation. Créée légalement le 30 décembre 2023, l’association Voay de Madagascar organisera le championnat national Blackball, cette saison 2024. Le sommet national qui se jouera en dix étapes, s’étalera de début février à fin juillet. «Les sept mieux classés de chaque catégorie représenteront le pays au championnat du monde blackball, à Malte, du 2 au 10 novembre», souligne Lova Gontare, présidente de l’association.
Voay de Madagascar est affiliée à l’International blackball federation (IBF), depuis le 30 décembre, et a reçu l’invitation pour le championnat du monde, le 3 janvier. «Les joueurs malgaches ont du potentiel pour ne citer que leurs résultats au mondial d’Albi en 2023, à l’issue duquel Danny Rahary a fini cinquième. La Grande ile y avait aligné dix-huit joueurs», rappelle-t-elle.
La première étape du championnat national se déroulera, du 5 au 11 février, sur quatre sites. Les Masters disputeront la compétition au My Adals à Faravohitra, du 5 au 10 février, les seniors au Dreams Lounge à Antsahabe, du 5 au 9 février, les Challengers au One More à Antanimora, le 10 février, et les U23 ainsi que les dames à l’Optium à Ankazomanga, le 11 février.
Licence
Seize clubs sont affiliés à l’association nationale. Le nombre des licenciés s’élève actuellement à soixante-treize, dont trente-deux dans la catégorie Masters, seize dames, seize chez les plus de 40 ans et huit juniors. Un club à Toamasina vient récemment d’obtenir sa licence et fait partie des membres affiliés à l’association. Les instances régionales à Antsirabe, Mahajanga et à Sambava sont en cours de prospection.
Chaque joueur devrait désormais avoir une licence pour pouvoir participer à des compétitions officielles. Comme objectifs, Voay de Madagascar projette de créer une académie de billard qui pourrait accueillir des compétitions d’envergure nationale et internationale. «Nous voulons faire comprendre aux gens que le billard est une activité sportive et professionnelle pour ceux qui le pratiquent », précise, en guise de conclusion, la patronne de l’association.
Serge Rasanda