ANALAKELY - La police responsabilise les gens

Lutte contre la corruption, Violences basées sur le genre (VBG), salubrité publique et engagement de chacun dans le combat contre l’insécurité. Tout cela a été discuté, hier, au Tranompokonolona Analakely par la police du premier arrondissement (CSP1) et les gens vivant ou travaillant dans son secteur.

L’idée est de responsabiliser chaque citoyen pour pouvoir atteindre les objectifs de ces thèmes.

Le commissaire Ted Steven Randriamparany, chef du CSP1, veut une force policière intègre et plus proche de la population. «J’ai pris mon poste à Analakely depuis septembre 2019. Je n’ai jamais racketté qui que ce soit. Que celui qui dit que je lui ai déjà soutiré de l’argent lève la main !», assène-t-il. L’assistance dans la salle en gradins a fait non de la tête pour lui répondre.

La fameuse intervention pour une personne arrêtée, surtout pour une affaire de VBG, a été évoquée par un participant qui la met en rapport avec la corruption.

«La police n’a pas le droit de libérer une personne visée par une plainte, sauf s’il y a eu désistement de la victime», explique la police. 

Hajatiana Léonard

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