La situation des infrastructures routières dans le district d’Ambato-Boeny n’a pas changé d’un iota ! La portion de route entre la commune rurale d’Ankijabe et vers la ville d’Ambato-Boeny est très affectée par les aléas de la météo.
La zone est enclavée et très embourbée surtout en période de pluies. Comme c’était le cas mardi dernier. Une pluie torrentielle a encore aggravé l’état de la route.
« Cela fait des décennies que les habitants vivent la même galère. Cette portion longue de 23 km entre Ambato-Boeny et la commune rurale d’Andranofasika sur la RN4, est devenue impraticable pendant plus de quatre mois, lors de la saison des pluies. Nous devons marcher plus de quinze kilomètres, soit deux heures de trajet à pied, entre Ambato-Boeny et Ankijabe avant de pouvoir prendre des taxis-brousse vers Andranofasika. D’autres préfèrent les pirogues, mais la durée du trajet est moins longue. Le tarif est de cinq mille ariary par passager. Aucun véhicule ne peut traverser et rouler sur ce tronçon entre Ankijabe et Ambato vu l’état de la voie très boueuse et glissante », a déploré un jeune étudiant de l’université de Mahajanga, Safidy Mihaja, qui devait retourner à ses études mardi.
Les habitants ne savent plus à quel saint se vouer et l’état des routes les laissent de marbre aujourd’hui.
« Les gens n’ont plus la force de contester la situation. De nombreux aînés ou ray aman-dreny ont déjà fait des demandes à l’endroit des dirigeants concernant cette route. De nombreux dirigeants ont également fait des promesses. Mais rien n’a changé. J'espère que les générations futures ne reverront plus jamais ce désastre », a rappelé un habitant.
Le tarif pour les charrettes à bœufs, les seules qui peuvent circuler sur cette route boueuse est de cinq mille ariary. Mais en temps normal, le tarif du trajet entre la ville d’Ambato-Boeny et Andranofasika, vingt-trois kilomètres, coûte sept mille ariary par personne.
Vero Andrianarisoa