SÉCURITÉ SUR LES ROUTES NATIONALES - Le départ du matin est plus apprécié

Les véhicules devraient se mettre en caravane pour le voyage de nuit

Divers substituts. Protéger ses biens est la première préoccupation des usagers des routes nationales face à l’insécurité. La semaine dernière, une vidéo montrant des bandits tentant de voler un camion de transport sur la route nationale numéro 4 a circulé. L’insécurité ne se limite pas aux dommages physiques mais peut également avoir un impact sur les humains. Ces cas sont principalement vécus par les voyageurs de nuit, qui choisissent, du coup, de partir le matin. Aux heures de pointe du matin, on assiste à un afflux important de voyageurs se rendant en province, et également lors des arrivées dans la capitale en soirée ou en fin d’après-midi. 

Les usagers préfèrent voyager durant la journée. « Il est peu risqué de voyager en journée car les bandits ne sortent pas. Cependant, nous ne prévoyons pas d’emmener beaucoup d’argent en liquide sur nous pour éviter d’en perdre en quantité en cas de vol», explique Domoina Randrianiaina, une mère de famille en voyage pour retourner à Mahajanga. Selon certains, la police exerce correctement ses fonctions mais n’est pas toujours présente dans certains endroits pour des raisons de sécurité. Par ailleurs, il y a peu de clients la nuit, seuls ceux qui sont pressés ou qui doivent partir prennent les véhicules. 

Points chauds

Presque toutes les routes nationales sont concernées par ce problème d’insécurité. Les chauffeurs de taxis-brousse rapportent l’existence de nombreux problèmes sur les routes, lesquels contribuent à l’insécurité. Le mauvais état des routes en fait partie. Les malfrats en tirent profit car lorsque les routes sont endommagées, il est impossible de prendre de la vitesse. « Ils escaladent les porte-bagages ou nous jettent des pierres », rapporte Edmond, un usager de la RN4. Ces conducteurs font part de leur vigilance à l’égard d’Ambondromamy et Ankarafantsika sur la RN4, et sur la partie entre Moramanga et Brickaville sur la RN2. Il est important de souligner que l’insécurité est très présente sur ces deux tronçons de la Route nationale.

Néanmoins, les voitures qui doivent circuler la nuit sont organisées de manière spéciale à la gare routière. Voyager en caravane est maintenant devenu une obligation. Le vice-président de la gare routière de Makis Andohatapenaka, Fidy Ranaivoson, a déclaré que quatre ou trois voitures sont nécessaires pour s’entraider.

Miora Raharisolo 

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