Le rapatriement de devises constitue une des priorités du Finex. |
Mesures allégées et plus d’opérateurs recensés. Les acteurs de l’import ou de l’export sont plus enclins à s’enregistrer auprès du service de la Finance extérieure (Finex), une branche du ministère de l’Économie et des finances. En effet, d’après les données fournies par le service, environ quatre-vingt mille dossiers de domiciliation liés aux opérations commerciales sont traités au niveau du Site intégré de gestion des opérations de change (SIG-OC), chaque année. Il s’agit d’un « système informatisé qui consiste en l’informatisation et l’automatisation du processus de traitement des dossiers liés au change ». Ainsi, avec la dématérialisation des services publics, fini l’époque de la paperasse. Toutes les entreprises qui exportent des marchandises d’une valeur de plus de trois millions d’ariary ou celles qui importent des produits de plus de mille euros n’ont plus besoin de longues piles de dossiers de la part du ministère de l’Économie et des finances.
Par contre, les opérateurs auront besoin de s’enregistrer auprès d’un compte SIG-OC. « Cela permet à la Finex de suivre de près le rapatriement de devises des produits exportés. En effet, il joue un rôle de premier plan dans la stabilité de l’ariary », explique Maminiaina Rakotoarison, responsable auprès de la Finex. En effet, le retour de devises joue un rôle très important sur la stabilité monétaire d’un pays. La mise en place de ce dispositif est, en soi, une autre garantie du rapatriement de devises.
Itamara Radriamamonjy