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Sur une pente descendante. De 4 998 à 4 903 ariary sur l’échelle des valeurs du Marché interbancaire de devises, MID. L’année qui a commencé sur les chapeaux de roue pour l’euro tend à une inversion des tendances. Même si ces indications du MID sont aléatoires sur une évaluation tout aussi volatile, cette tendance à la baisse de l’euro peut toucher la sensibilité du milieu économique et financier. Il se peut, selon les premières réactions des concernés, que la présentation du Programme général de l’État, PGE, par le président de la République Andry Rajoelina, les premières mesures prises et les actions immédiates entamées par la seconde mandature présidentielle auraient pu convaincre les principaux acteurs.
Dans tous les cas de figure, le rapatriement de devises issues des exportations reste le principal cheval de bataille du régime pour mieux asseoir cette stabilité monétaire d’une fragilité évidente. Des contraintes plus poussées sont attendues aux récalcitrants à respecter des dispositions légales auxquelles ils sont soumis. Des voix commencent aussi à se faire entendre pour modifier le mécanisme du MID. Adopté sous le nom du système de change flottant, adoubé par les bailleurs de fonds lassés par la quête infructueuses de financements parallèles, initiée par des proches du président Albert Zafy. Une des causes à l’origine de son empêchement le 4 septembre 1996.
Il est peut-être temps d’ouvrir le MID aux « hommes de l’ombre » qui gèrent d’épais matelas d’euros et de dollars.
Eric Ranjalahy