Des échanges et des modèles à suivre. Les échanges entre la National Cooperative Business Association/Cooperative League of the United States of America (NCBA CLUSA) et le ministère de l’Industrialisation et du commerce se poursuivent. Le savoir-faire américain vient une fois de plus renforcer les compétences des coopératives locales qui seront accompagnées dans l’amélioration de leurs propres acquis dans le domaine de l’entrepreneuriat entre coopératives. Le tout à travers le projet d’Écosystèmes des coopératives et inclusion sociale (Cooperatives Ecosystem and Social Inclusion) ou CESI.
Ce programme sera mis en œuvre pendant quatre ans, jusqu’en 2028, avec le soutien de la NCBA/CLUSA à travers les organismes d’aides du gouvernement américain (USAID). L’initiative permettra de renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et des coopératives, de développer les compétences fondamentales en matière de commerce, de gestion et de planification financière. « Le but est de pouvoir développer et de soutenir l’entrepreneuriat via les coopératives », indique-t-on.
Pour le ministère de l’Industrialisation, les coopératives représentent des outils majeurs dans la mise en place des pépinières industrielles. Elles constituent même la base du projet. « Les coopératives sont le socle et les premiers collaborateurs du ministère de l’Industrialisation et du commerce dans la réalisation du projet de pépinières industrielles», annonce Irène Andriamaneho, directrice de la Promotion de l’entrepreneuriat au sein du MICC, lors de son allocution hier à l’hôtel Colbert Antaninarenina. C’était à l’occasion du lancement du projet CESI entre le MIC et la NCBA CLUSA. Cette dernière qui n’est autre que la plus grande coopérative de professionnels aux États-Unis dont les objectifs sont la lutte contre la pauvreté et l’autonomisation économique de différents groupements. Dans les quatre prochaines années, les activités du CESI tourneront autour du fait d’aider ces sociétés coopératives à faire face au vent du changement qui souffle, notamment la diversification des produits et la viabilité de la production. Il y a aussi les différents axes permettant de faciliter l’application de la nouvelle loi sur les sociétés coopératives, adoptée dans le courant de l’année dernière.
L'Express de Madagascar