ÉDITION JEUNESSE - Le livre d’Arikaomisa Randria se diffuse dans toute l’Afrique

Marie-Michèle Razafintsalama, fondatrice des éditions jeunes malgaches, à la promotion d'auteurs malgaches tels que. Arikaomisa Randria

Les éditions Jeunes Malgaches, éditrices du conte “Le petit papillon coquet” d’Arikaomisa Randria, ont collaboré avec les éditions Ntsame au Gabon pour la réédition de cet ouvrage avec une diffusion prévue à travers toute l’Afrique.

Les éditions Jeunes malgaches, éditrices du livre «Le Petit Papillon Coquet» d’Arikaomisa Randria, ont tissé une collaboration fructueuse avec les éditions Ntsame au Gabon. Cette alliance vise à rééditer l’œuvre malgache qui a une version française, étendant ainsi son influence à travers tout le Gabon et l’Afrique francophone. 

Marie-Michèle Razafintsalama, directrice des éditions Jeunes Malgaches, souligne l’importance de cette collaboration dans la promotion de la culture malgache et de la littérature malgache au-delà des frontières. Elle explique que cette initiative facilitera l’accès des enfants africains à la richesse littéraire malgache, confrontée aux défis de l’exportation. 

La réédition de «Le Petit Papillon Coquet» favorise également le réseautage des éditeurs malgaches en mettant en avant les écrivains de l’île. Les éditions Ntsame prévoient d’éditer plus de mille exemplaires du livre, renforçant ainsi la présence de cette œuvre dans les bibliothèques africaines. 

Enrichissante

Marie-Michèle Razafintsalama précise que les éditions Ntsame, ayant acquis les droits, assureront l’impression de ces exemplaires. «Le Petit Papillon Coquet», faisant partie du «Recueil de Contes» sorti en 2022, offre une expérience littéraire enrichissante avec ses vingt pages, illustrées par Max Razafindrainibe, et traduites en français par Noroniaina Alisoa Fiaferana. Le livre narre l’histoire d’un petit papillon, aimé par toutes les fleurs du jardin, croyant être la créature la plus belle de la terre. Le message transmis est qu’il est essentiel de ne pas trop s’auto-admirer, mais plutôt de cultiver l’humilité.

Nicole Rafalimananjara

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