La bonne ambiance règne au sein des Ankoay, en stage bloqué au complexe sportif de Vntovorona |
Les Ankoay hommes de 5x5 sont bien installés à Vontovorona et peaufinent leurs stratégies avec un régime d’entrainement strict de trois préparations par jour.
Déterminés. Les Ankoay seniors hommes de 5x5 entament ce jour leur troisième journée de préparation au complexe sportif de Vontovorona pour être prêts au jour J des matches comptant pour la pré-qualification à l’Afrobasket 2025 les opposant contre les Somaliens et Tanzaniens, sauf changement de dernière minute, au Palais des sports Mahamasina du 16 au 19 janvier prochain.
En attendant l’arrivée des deux expatriés en provenance de France (Rija Lahontan, PSB France arrivera le 14 janvier et de Kiady Razanamahenina, Lyonso France rejoindra ses partenaires le 13 janvier), les 12 joueurs locaux sous la conduite du Head coach Alphonse Marie Jeannot Ravonimbola et du coach Ndranto Rakotonanahary mouillent vraiment leurs maillots dans les différents exercices de préparation.
Le préparateur physique de l’équipe nationale Ankoay, Miarantiana Erick Rakotondravao ou coach Potty suit de près la forme de chaque joueur en commençant la journée par des exercices physiques : du footing, des étirements et réveil musculaire. « Physiquement, nos joueurs sont prêts. Avant de rejoindre Vontovorona, ils ont chacun leur préparation à domicile pour garder sa meilleure forme. À quelques jours du début de la compétition, notre travail consiste à donner les rythmes nécessaires pour tenir les quatre quarts-temps », confie coach Potty.
Exploits collectifs
Pour les matches de pré-qualification, le Head coach Alphonse Marie Jeannot Ravonimbola précise que « par rapport aux matches des JIOI, les rencontres que les Ankoay vont se disputer en pré-qualification ont leur importance capitale car pour passer au tour suivant, il faut passer par des victoires à la maison. Avant d’atteindre l’Afrobasket 2025, il faut passer par cinq fenêtres au moins. Ce qui attend nos joueurs n’est pas une promenade de santé mais à mon avis, ils ont les moyens d’aller loin ».
Par rapport aux futurs adversaires des Ankoay, notamment la Somalie et la Tanzanie, Jeannot Ravonimbola avance que « le niveau des joueurs en équipe nationale est presque le même. Les Somaliens sont réputés par leur grande taille mais ce qui fait la différence dans un match c’est l’état d’esprit et la détermination pour chercher la victoire. Les joueurs malgaches ne doivent pas avoir peur de la grande taille des Africains. Pour chercher la victoire, il faut assurer la défense et marquer en attaque ».
Avec l’effectif à sa disposition, Jeannot Ravonimbola a donné son avis: «Madagascar dispose de talentueux joueurs. Nous avons appelé ces joueurs car ils ont montré leur savoir-faire en basketball et il faut leur faire confiance. Ils ont chacun leur talent individuel mais en équipe nationale, il faut mettre en avant les exploits collectifs en améliorant les acquis aux JIOI 2023. Plus de 60% de ces joueurs ont des expériences internationales dans leurs clubs respectifs et ça compte beaucoup pour le moral et la détermination », conclut-il.
Mots croisés
Ndranto Rakotonanahary, coach des Ankoay
« La bonne ambiance règne au sein de l’effectif et les joueurs sont conscients de ce qui les attend. Le temps de préparation est court. Par rapport aux JIOI 2023, nous avons constaté des points positifs sur chaque joueur notamment la détermination. Notre seule lacune réside peut-être dans la taille mais avec une équipe nationale à ossature COSPN-GNBC, nos joueurs ont de l’expérience internationale ».
Jino Tsialefitra, joueur
« Être appelé pour la première fois en équipe nationale même en pré-sélection, c’est une grande joie mais ce sera une lourde responsabilité. Je suis prêt à donner le meilleur de moi-même et je ferai tout pour ne pas décevoir ».
Ahamada Ibrahim Aziz Raharisoa, joueur
« Rejoindre l’équipe nationale est une grande fierté car c’est ma première fois en équipe nationale. L’ambiance au sein de l’effectif est bonne donc je suis prêt à apprendre et à me surpasser pour exprimer ma reconnaissance ».
Elly Randriamampionona, joueur
« J’ai une petite connaissance de la façon de jouer de la Somalie et de la Tanzanie. Ils ne sont pas trop forts mais il ne faut pas non plus les mésestimer. En évoluant à domicile, je crois qu’on peut les battre. Avec leur grande taille, ils sont donc lents pour nous, il faut jouer avec la rapidité pour faire la différence ».
Livio Ratianarivo, joueur
« Je n’ai aucune connaissance du basketball somalien ni tanzanien. Je pense que le staff technique a son idée à nous faire passer avant de les affronter. Nous sommes prêts et en évoluant à domicile, le public sera derrière nous. Il faut jouer avec la rapidité, assurer chaque tir sans commettre trop de fautes ».
Donné Raherinjatovo