STADE DE MAHAMASINA - L’International Liberal représenté à haut niveau

“En tant que libérale, je suis une adepte des urnes et de la démocratie. C’est ma devise. C’est la raison pour laquelle j’ai accepté de suivre les élections”. C’est en ces mots que la docteure Hakima El Haité, présidente de l’International Liberal (IL), attaque ses réponses à une interview au sujet de l’élection présidentielle à Madagascar. 

L’organisation aux plus de cinquante partis libéraux membres, à travers le monde, sera présente à la cérémonie d’investiture de Andry Rajoelina, président de la République. Une continuité du bon déroulement des opérations électorales, du 16 novembre, constaté par ses observateurs électoraux. Une conclusion affirmée à l’unanimité par les observateurs internationaux. Pour l’événement d’aujourd’hui, c’est Hakima El Haité, himself, qui est à la tête de la délégation de l’IL. 

Youm El Hadji Omar, ministre des Forces armées du Sénégal, qui représente le Président sénégalais, Macky Sall, fait également partie de la délégation de l’IL. À son arrivée, Hakima El Haité a expliqué pourquoi l’IL a adoubé la présidentielle. “Pour moi, le processus a été enclenché. C’est pour cela que l’International Liberal a accepté de répondre présent avec des observateurs internationaux”, déclare-t-elle. 

La patronne de l’IL concède que “malheureusement, ça ne s’est pas déroulé tel qu’on l’a tous espéré”, se référant à l’appel au boycott par le collectif des candidats. “S’il y a eu un boycott à priori, avant l’enclenchement du processus, j’aurais complètement accepté. C’est une manière de dire non à un système qui n’est pas accepté par l’opposition. Mais ça n’a pas été le cas. Le processus a été enclenché et il est arrivé à son terme”, ajoute-t-elle cependant. 

Hakima El Haité réaffirme, du reste, que “les élections telles qu’elles se sont déroulées ici et tous les observateurs, pas juste les nôtres, mais tous à l’unanimité, ont rapporté que les élections ont été transparentes, qu’il n’y a pas eu de grabuges durant les opérations électorales, qu’il n’y a pas eu de fraude. Et donc nous avons des résultats transparents. Aujourd’hui, nous avons un Président élu de façon transparente et démocratique. Maintenant, l’opposition peut réagir et dire non, mais moi, je dis oui, vous pouvez réagir, mais vous auriez dû réagir à priori”.  

Garry Fabrice Ranaivoson