ROUTE NATIONALE 4 - Nouvelle coupure de la circulation à Mangapaika

le pont de Mangapaika est en réparation jusqu'à 18 décembre 

Et rebelote ! La circulation sur la Route nationale 4, au pont de Mangapaika, (PK 505 +20), dans le district de Mahajanga II, connaît de nouveau une certaine perturbation depuis mardi. 

Du 9 au 18 décembre, la circulation sur cette portion sera coupée de 9 heures à 10h30, le matin, et de 14 heures à 16h30, l’après-midi.

La réparation du platelage sur ce pontil très exigu est la raison de cette coupure temporaire. Plusieurs lames du tablier font défaut et, d’ailleurs, ce pont métallique est déjà en état de dégradation avancée, depuis des décennies.

Mardi, un poids lourd très surchargé a franchi la passerelle métallique. Le pneu avant droit du véhicule s’est alors coincé entre les lames du tablier métallique défaillant.

La circulation est ainsi paralysée et coupée, à partir de 15h30 jusqu’à minuit. Aucune voiture n’a pu passer. Les taxis-brousse, en direction de la capitale, et d’autres véhicules ainsi que des camions citernes ont été bloqués le long de la route. De longues files d’attente se sont formées dans les deux directions, vers la capitale et vers Mahajanga.

Le 16 septembre, des travaux de réhabilitation étaient effectués, pendant un mois, sur deux passerelles de la RN4, à savoir au PK 498 +400 du côté d’Ankazomborona, dans le district de Marovoay, et celle de Mangapaika.

Des déviations dans les rizières ont été ainsi improvisées mardi, pour les voitures légères et taxis-brousse, qui étaient pressés de rejoindre Mahajanga. Les techniciens de la direction régionale des Travaux publics de Boeny et du ministère ont été diligentés sur place pour effectuer des travaux de dépannage urgent, mardi soir.

« Le pneu avant droit du camion était coincé entre le tablier en cours de construction. Il a fallu soulever le poids lourd avec trois criques. Le trafic a repris vers 9 heures du matin, mercredi, après la réparation du platelage. Il faut respecter les recommandations et consignes sur place », explique le responsable des Travaux publics.

Vero Andrianarisoa

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