RETROSPECTIVES : XIE JEUX DES îLES - Record grand « R » à domicile

Madagascar finit largement en tête du classement avec 121 médailles d’or.

Bilan plus que positif. Madagascar a raflé 121 médailles d’or, lors de la XIe édition des Jeux des Iles de l’océan Indien, à domicile, du 25 août au 3 septembre. La Grande ile a ainsi actualisé son ancien record d’or récoltés, 103 en 2007, également à la maison. Cette année, elle a engrangé en tout 272 médailles dont 121 d’or soit 38% des 316 en jeu, soixante-et-onze d’argent et quatre-vingt de bronze. Maurice termine deuxième (91 or-89 ag-103 br) et La Réunion à la troisième place (80-90-74). 

La Grande ile se retrouve pour la troisième fois en tête du tableau des médailles, après les éditions en 2007 (103-79-53, total 235) et en 1990 (56-52-47, en tout 155). Les Seychelles finissent quatrième (11 or), devant les Comores (5 or), Maldives (5 or) et Mayotte (3 or). Les équipes nationales des dix-neuf disciplines sportives au programme des jeux ont chacune arraché des médailles à l’issue des dix jours de compétition. L’haltérophilie a été la discipline qui a récolté le plus de médailles: 34 d’or, 11 d’argent et 10 de bronze. C’est un nouveau record des JIOI contre 30, réalisé par les Seychelles en 2011 chez eux. L’or en football, décroché par les Barea après trente longues années, a été l’un des exploits de cette édition. Deux disciplines collectives ont aussi assuré à 100%. 

Suprématie 

Le basketball a raflé, sans laisser aucune miette, les quatre médailles d’or en jeu, en 5x5 et 3x3 garçons et filles. Les Makis ont été intouchables et ont réalisé un doublé en rugby à VII masculin et féminin. Les volleyeurs ont, quant à eux, échoué tout près du sommet. Les garçons comme les filles se sont contentés de la médaille d’argent. En handball, les Akio filles ont perdu en finale et les garçons ont complété le podium.

Madagascar a toujours prouvé sa suprématie en sports de combat. Le taekwondo conserve la première place comme en 2007 en obtenant 13 médailles d’or, 8 d’argent et 3 de bronze. En karaté, nos porte-fanions ont excellé en raflant 13 en or, une en argent et deux en bronze. Les lutteurs ont eux aussi répondu présent en arrachant 8 d’or, 11 d’argent et 2 de bronze. Pareil pour les kickboxers, une discipline qui a intégré, pour la première fois, le programme des Jeux, ont obtenu 8 en or, 4 en argent et 2 en bronze. 

Madagascar a fini deuxième en judo avec 5 médailles d’or, 6 d’argent et 10 de bronze, derrière La Réunion (7 or). Moins performants, les boxeurs terminent quatrième avec une seule médaille d’or, une d’argent et 11 de bronze. La pétanque a été aussi l’une des disciplines porteuses de médailles en raflant 7 sur les 9 médailles d’or en jeu. Une perte de vitesse a été constatée du côté de l’athlétisme qui n’en a obtenu que treize. Le tennis n’a pas pu faire 100% comme en 2015 et n’a ravi que deux d’or, 4 d’argent et une de bronze. 

En tennis de table, Madagascar a gagné trois médailles d’or, une d’argent et est classé deuxième derrière les Maldives (4 or). La natation malgache termine à la 4e place avec trois or signés Jonathan Raharvel. Le para-athlétisme n’a pas démérité avec ses 3 médailles d’or, 4 d’argent et 4 de bronze derrière Maurice (11). Le badminton n’a pu faire mieux que trois bronze et le cyclisme, un seul. 

Le lendemain de la cérémonie de clôture, le président de la République a remis 5 millions de primes à chaque médaillé(e) d’or, 3 millions pour l’argent et 2 millions pour le bronze. La XIe édition des JIOI aura lieu aux Comores, en 2027. 

Serge Rasanda

1 Commentaires

  1. Sur la lancée de ces Jeux parfaitement réussis, il serait dommage pour notre jeunesse sportive de ne pas penser aux J.O de Paris 2024. En effet, dans certains sports, nos athlètes ont prouvé qu'ils avaient le potentiel pour aller chercher des qualifications olympiques. C'est le cas entre autres en lutte où les médaillés d'or peuvent largement prétendre à relever le défi. Pour cela, il faudrait leur permettre de se rendre en mars prochain à Alexandrie pour ces qualifications. Si c'était le cas, il faudrait, comme cela a été réalisé lors des Jeux des Iles, leur donner la possibilité d'effectuer un stage terminal avec la même expertise pour être au top de la préparation. Vite vite, le temps presse. Ne perdons pas de temps. Le sport de haut niveau ne s'improvise pas au dernier moment.

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