PROTECTION DU CLIMAT - Lova Renée appelle les leaders mondiaux à prendre des mesures

Lova Renée et Francesco, des défenseurs jeunes de l'unicef demandent des actions concrètes

Lova Renée fait partie des membres de la délégation malgache à la Cop 28 à Dubaï. Elle y expose son point de vue sur les perspectives et les défis des enfants dans le contexte du changement climatique.

« Plusieurs personnes pensent que les changements climatiques n’ont pas d’impacts sur notre vie et sur notre futur. Je suis ici pour prouver qu’ils ont torts », annonce Lova Renée, du haut de ses 13 ans, lors de la 28e Conférence des parties sur le climat (Cop 28) qui se déroule à Dubaï, depuis le 30 novembre et s’étalera jusqu’au 12 décembre. En bon défenseur de la jeunesse pour le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef), elle interpelle les leaders mondiaux sur les impacts du réchauffement climatique sur les enfants. « Le climat change et nous payons le prix de quelque chose que nous n’avons pas fait, et ce n’est pas juste. Nous sommes ici pour appeler les dirigeants du monde à prendre des décisions qui auront de réels impacts sur la vie des enfants », a-t-elle déclaré à l’occasion de cet événement, réunissant plusieurs pays qui se sont engagés à respecter la convention des Nations unies sur la question des enjeux environnementaux.

Solution

Les changements climatiques entravent aux droits des enfants, notamment, leur droit à l’éducation. Lova Renée, qui vit à Toamasina, une ville souvent frappée par les intempéries, se souvient que lors de la dernière saison cyclonique, elle a vu ses voisins perdre leurs maisons à cause d’inondations, et ne pouvaient plus aller à l’école car celle-ci s’est également effondrée. C’est ce qui l’a notamment poussé à déclarer que « L’éducation est un valeureux héritage. Pourtant, en période de cyclone, de nombreuses écoles sont détruites, et de ce fait, les enfants doivent interrompre leur éducation. J’appelle ainsi les décideurs à prendre cela en compte, pour que les enfants puissent apprendre en toute circonstance ». Pour elle, comme solution, il faut construire des infrastructures résilientes au changement climatique, telles que des écoles, des Centres de santé.

Miangaly Ralitera

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