MARCHÉ DU TRAVAIL - Des travailleurs indépendants souhaitent recevoir une formation formelle

Il existe encore de nombreux secteurs qui ne disposent pas de dispositif de formation formelle. Une réunion s’est tenue hier et était organisée par le comité de pilotage pour la structuration de l’apprentissage informel réunissant le ministère de l’Artisanat et du métier, le Groupement des Entreprises de Madagascar avec le FIVMPAMA et la Fédération des Chambres des Métiers de Madagascar ainsi que le Fonds Malgache de Formation Professionnelle, au bureau du ministère de l’Enseignement Technique et de la formation professionnelle, pour réfléchir à les inclure dans ce modèle. «Il reste encore plus d’une centaine de métiers répertoriés qui ne disposent pas d’un dispositif de formation formelle. Pour le reste, les formations se font par apprentissage traditionnel ou informel», rapporte le secrétaire général du ministère de l’Artisanat et du métier. Une réunion qui se rapporte avec les besoins des travailleurs indépendants en demandant que leur secteur soit impliqué dans des formations suivant les normes et acceptées par les employeurs.

« Heureusement que je travaille déjà. Malgré tout, certains considèrent mon travail comme insoutenable et non-professionnel, car je n’ai pas étudié, mais acquis des connaissances en travaillant aux côtés d’un autre professionnel », a déclaré Patrick Ramaroson, déjà performant dans le monde du djing. Par ailleurs, ces travailleurs indépendants réclament des formations formelles même si l’apprentissage informel fait partie intégrante des institutions d’une société. La raison est simple, c’est que la formation formelle pourrait les aider à relever leurs compétences ainsi qu’à améliorer leurs capacités à innover et à diversifier les productions. Également à se familiariser avec les dernières connaissances et à adopter de nouvelles technologies. Une demande à prendre en considération puisque « sept employés sur dix ont appris le métier sur le tas ou par apprentissage traditionnel et seulement 2.4 % ont suivi une formation officielle », a rapporté encore le secrétaire général.

Miora Raharisolo

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