MANDROSOA - Le Centre de rééducation des mineurs fête son 120e anniversaire

La remise des dons aux enfants rééduqués

Le 120ème anniversaire du Centre de rééducation des mineurs, sise à Mandrosoa Anosiala a été célébré hier à Anosiala. La journée a été marquée par un culte de bénédiction des enfants qui sont rééduqués au sein de ce centre. Des dons composés entre autres de fournitures scolaires, des vêtements, des repas, ou encore des engrais et du matériel estiné au jardinage ont été offerts aux enfants ainsi que pour le Centre. Le lieu a également fait peau neuve en vue de cette célébration grâce notamment à des travaux de réhabilitation des dortoirs. 

Construit durant la colonisation afin d’accueillir des mineurs délinquants, ce n’est qu’à partir de 1960 que le lieu a eu sa vocation actuelle, c’est-à-dire un centre de rééducation physique, mentale et spirituelle. Le centre accueille également les garçons mineurs délinquants, condamnés par la justice ou encore enfants en danger qui ont besoin de protection. Au total, ils sont au nombre de soixante dix sept enfants à se trouver au sein de ce centre de rééducation de l’administration pénitentiaire actuellement. De part sa vocation de lieu de rééducation, le Centre offre aux enfants qui y sont rééduqués de l’enseignement, des loisirs, et des formations. 

Défis

« Nombreux parmi les enfants qui sont passés par le centre sont devenus, grâce à l’éducation qu’ils ont reçu, de bons citoyens. Certains occupent actuellement des hautes fonctions alors que d’autres exercent des professions comme médecin ou encore enseignant », a fait savoir la ministre de la Justice, Landy Randriamanantenasoa. 

Compte tenu de sa mission, le centre fait chaque jour face à des défis que ses responsables doivent surmonter. À part assurer la sécurité des enfants qui y sont rééduqués, ils doivent également aider les enfants dans leur éducation et pour qu’ils puissent participer et réussir aux examens officiels. Les enfants doivent être également soignés et nourris normalement pour qu’ils puissent être en bonne santé. Ces défis ne pouvaient être surmontés sans l’aide des contributeurs qui collaborent avec le ministère de la Justice. 

L'Express de Madagascar

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