INTEMPÉRIES - Les inondations et les glissements de terrain inévitables

Le BNGRC et le Produir se donnent la main pour faire face aux catastrophe naturelles

Les menaces d’inondations et de glissements de terrain planent sur Antananarivo. Ses habitants sont encouragés à redoubler de vigilance.

Les habitants d’Antananarivo sont invités à se préparer à des éventuelles catastrophes naturelles en cette saison de pluie. La capitale risque fortement d’être touchée par des aléas. Des pluies abondantes suffiront à créer ces catastrophes. 

La direction générale de la Météorologie a, pourtant, prévu des précipitations importantes au mois de janvier. Elle a même envisagé des risques d’inondations à Analamanga durant le prochain mois. « Antananarivo est souvent épargnée par les cyclones, à cause de sa position géographique. Après son atterrissage dans les côtes, le système s’atténue au moment où il passe au centre. Par contre, Antananarivo est très exposée à d’autres catastrophes. Sa position géographique favorise les inondations et les glissements de terrain », a déclaré le général Elack Olivier Andriankaja, directeur général du Bureau de Gestion des risques et des catastrophes (BNGRC). 

C’était au siège du BNGRC à Antanimora, hier, dans le cadre de la signature d’un protocole d’accord entre le BNGRC et le Projet de développement urbain intégré et de résilience du Grand Antananarivo (Produir).

En principe, les quartiers situés en hauteur sont menacés par les glissements de terrain. C’est la raison pour laquelle, des drapeaux rouges, signaux de danger, ont été installés dans les angles dangereux de la colline de Manjakamiadana, au mois de novembre. « Des études ont été effectuées avant l’installation de ces drapeaux. Ainsi, ceux qui habitent à proximité doivent prendre des précautions », avertit le général Elack Olivier Andriankaja.

Par contre, les bas quartiers sont confrontés aux inondations. Plusieurs familles se déplacent dans des sites d’hébergement, à chaque saison de pluie, suite à la montée des eaux. Les vastes superficies de marécages remblayées, les canaux d’évacuation bouchés par des déchets ou par des constructions illicites accentuent le problème.

Bons réflexes

Cette collaboration entre le projet Produir et le BNGRC permettra d’appuyer les communes dans les zones d’intervention du Produir pour qu’elles puissent avoir les capacités à répondre et à mieux faire face aux risques des aléas à travers la mise à disposition des moyens de réponse aux besoins les plus urgents. « Il s’agit essentiellement de protéger Antananarivo et surtout les communautés dans les zones d’intervention du Produir, dont le long du Canal C3, des inondations et d’avoir les bons réflexes pour faire face aux éventuelles catastrophes », a expliqué Zaka Rabearimanana, directeur général de l’Aménagement du Territoire et de l’équipement, au sein du ministère de l’Aménagement du territoire et des services fonciers (MATSF), durant cette cérémonie.

Miangaly Ralitera

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