IHARANA - Un navire pétrolier percute une vedette

La vedette endomamagée au port d'Iharana

Un rare accident en mer s’est soldé par l’endommagement d’une vedette au port d’Iharana. Elle a été broyée par un navire pétrolier battant pavillon luxembourgeois.

Chose rare et terrible. Un accident impliquant un navire pétrolier et une vedette s’est produit au port d’Iharana, dans la Sava, avant-hier. Le drame s’est heureusement limité à des dégâts matériels. 

Le cargo battant pavillon luxembourgeois est arrivé mercredi avec sa cargaison. La collision est survenue le jour de son départ. La cause serait liée à un petit problème de contrôle à la manœuvre pendant laquelle il a télescopé le petit bateau amarré. Il aurait continué d’avancer sans avoir remarqué sa présence. Or, celui-ci se trouvait en face de lui. Le choc a été inévitable.

Le transporteur de carburant n’a subi aucun dommage matériel. L’autre a gravement été abîmé. Sa cabine et les passerelles ont été détruites presque à 100%, selon un rapport de la gendarmerie sur l’événement.

La brigade portuaire, en vertu du code maritime, a dépêché quatre de ses hommes pour procéder aux opérations de secours et dresser le constat.

Retirée

« L’autorisation de partance du navire pétrolier en cause a été retirée afin de suspendre son départ », indique la gendarmerie. Elle a annoncé l’ouverture d’une enquête conduite conjointement avec l’Agence portuaire maritime et fluviale (APMF) après avoir identifié les commandants et propriétaires de deux corps flottants. Ceux-ci sont censés être couverts des contrats d’assurance. Ils appartiennent à des sociétés locales.

Le service logistique pétrolier d’Iharana, la douane, les autorités judiciaires et administratives ont été informés des faits. Les risques pour l’environnement ont été écartés. Malgré le choc qui a failli le disloquer, le plus petit des deux bateaux est resté flotter à la surface de la mer. 

Peu de collisions maritimes et fluviales sont graves au point d’entraîner des pertes en vies humaines et de bateau. La plus récente s’est passée en septembre dernier sur le canal des Pangalanes, occasionnant un mort et six blessés. La seule et la plus meurtrière de toute l’histoire remontait à septembre 2022, dans la Sofia, où un boutre a défoncé un autre, faute d’éclairage en pleine nuit. Une trentaine de personnes y avait laissé la vie.

Hajatiana Léonard

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