 |
| Les bouchers n'envisagent pas une hausse de prix de la viande en cette période de fêtes |
Les autorités émettent une mise en garde contre toute hausse injustifiée des prix de la viande, soulignant qu’aucun changement n’a été apporté au menu, à l’exception d’une probable augmentation de la demande qui a également stimulé l’offre, maintenant ainsi les prix relativement inchangés. « La période de fête est propice aux opportunistes et aux profiteurs de la situation qui pourraient être tentés d’augmenter les prix. Des techniciens sont mobilisés sur le terrain pour observer de près les prix sur les marchés, ainsi que la qualité des marchandises. Des mesures de surveillance renforcée sont mises en place pour assurer le respect de ces directives et éviter toute spéculation sur les prix », a souligné Tsiry Lezoma, directeur général de l’élevage.
Dans cette optique, il encourage les opérateurs à augmenter l’offre et annonce que le ministère de l’Agriculture et de l’élevage facilitera les charges et les démarches de cheminement des bétails pendant les fêtes. D’ailleurs, en cette période, le marché de la viande connaît une augmentation du nombre de vendeurs.
Mobilisés
Le directeur général du Commerce et de la consommation, Isidore Razanakoto, a également assuré que les contrôleurs sont mobilisés pour surveiller de près les marchés et garantir la stabilité des prix. À Tsiroanomandidy, le prix de la viande de bœuf atteint actuellement 18 000 ariary le kilo. Le prix d’un bétail est estimé entre cinq cent mille ariary et 1,2 millions d’ariary en fonction de sa taille. En régions, le prix du kilo varie de 16 000 ariary à 22 000 ariary, tandis qu’à Antananarivo, il oscille autour de 20 000 ariary pour une consommation d’environ un millier de zébus par jour. Pour ce qui est de la viande de porc, les prix se situent entre 15 000 ariary et 20 000 ariary le kilo en régions, pouvant atteindre 22 000 ariary à Antananarivo.
Maminirainy