L’économie du numérique et les relations commerciales prennent plus d’ampleur ces derniers temps à Madagascar, un constat qui fait l’unanimité au vu du foisonnement des articles de plus en plus diversifiés, pouvant aller de simples cure-dents aux véhicules de toute taille et de toutes marques. Cela se voit facilité par la libéralisation, il y a deux ans, de ce secteur par l’État et les services des impôts mais aussi la place qu’a pris les transactions via mobile money, offrant une certaine sécurité et une possibilité d’échapper aux déplacements chronophages vers les entreprises et ceux qui proposent des biens et des services.
Certaines sociétés et banques ont justement flairé la bonne affaire et se sont lancés dans la mise en place de partenariats tournant autour de ce domaine. Si, au départ, ces ventes ont été peu encadrées, des entreprises comme Computek Madagascar, une des grandes sociétés opérant dans la vente de produits électroniques se lance dans une phase plus poussée du développement de la vente en ligne. Hier, une convention de partenariat a été signée entre cette entreprise et Baobab banque Madagascar.
Un autre palier de franchi vers l’inclusion financière, si l’on croit les responsables de la société Baobab Banque Madagascar. «Nous sommes dans une ère où le développement numérique et la digitalisation sont incontournables et nous estimons qu’il est important pour tous les ménages de bénéficier des offres permettant de ne pas être en reste par rapport à cela, notamment les nouvelles technologies», dixit Mira Zo Ratsimandresy, directrice expérience client chez Baobab Madagascar.
Les ventes en ligne devenant de plus en plus importantes, elles se développent à l’échelle nationale, c’est ce dont fait état Tseheno Razafindrafito, manager chez Computek Madagascar. «Notre objectif est de faciliter l’expérience des clients que ce soit en gain de temps ou en termes de connectivité car nous avons des clients aux quatre coins de l’île. Nous avons par exemple récemment envoyé un article à Fort Dauphin, via courrier, c’est absolument pratique», affirme-t-il.
Itamara Randriamamonjy