CRIME PÉDOPHILE - Un homme viole une fillette de 4 ans

La police de Soavinandriana a procédé à l'arrestation des qu'elle a reçu la plainte

Suspecté du viol d’une petite fille dans le district de Soavinandriana, un homme de 38 ans a avoué à la police avoir commis le crime. Il a été transféré au parquet, hier.

Scandaleux. Un homme de 38 ans a imposé une sodomie à une fillette de 4 ans, le 12 décembre, à Soanierana-Mananasy, dans le district de Soavinandriana, selon la police locale.

Une enquête a été ouverte à la suite de la plainte de la mère de l’enfant. L’examen médical réalisé au Centre hospitalier de référence du district (CHRD) dit que l’hymen et le périnée de la petite fille sont restés intacts. Par contre, une douleur ano-rectale, un signe d’inflammation et une écorchure ont été constatés au niveau de l’autre orifice. Une pénétration anale a eu lieu, conclut le diagnostic.

Le violeur connaît très bien la fille et ses parents. Il est venu très souvent les voir. Ce mardi-là, il les a rencontrés. Il allait chercher des patates douces chez une autre personne. L’enfant aurait insisté pour l’accompagner. Il l’a alors emmenée. Après cela, vers 17 heures, il l’a dirigée vers une maison abandonnée située au milieu du village.

Une fois à l’intérieur, le trentenaire s’est adonné à ses actes bestiaux sur la gamine. Une adolescente était passée à ce moment-là et les a remarqués. Elle s’est approchée de la porte. Le pédophile s’est tout de suite relevé et s’est enfui.

Impardonnable 

Le témoin a avisé la mère de la fille de ce qu’elle venait d’assister. La femme s’est dépêchée de rejoindre la maison inhabitée. Elle n’y a trouvé personne. C’est à son retour qu’elle a croisé sa fille. Elle l’a interrogée. Son enfant lui a tout raconté.

La sœur du violeur a, à son tour, demandé à la victime ce qui s’est passé. Ses réponses n’ont pas changé. Choqué, son père a cuisiné l’auteur de la monstruosité. Ce bourreau a, dans un premier temps, nié le crime. Il l’a avoué après avoir reçu du père de l’enfant un coup de tête.

Soumis au feu roulant des questions de la police, le même responsable a raconté : « Je lui ai demandé de s’exhiber devant moi quand nous sommes arrivés dans la maison. Voir sa nudité m’a plongé dans la tentation. »

 « C’est la première fois que j’ai abusé d’elle. Je l’ai toujours considérée comme ma petite sœur. J’admets que ce que j’ai fait est impardonnable. Je sais également que violer, surtout un enfant, est interdit par la loi », regrette-t-il.

Hajatiana Léonard

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