Les Travaux de construction de cette maison sont suspendus |
Plusieurs nouvelles constructions à Andohatapenaka, au bord de la Route de la Francophonie, sont mises sous scellées. On peut voir sur quelques-unes, une note de la Commune urbaine d’Antananarivo (CUA), annonçant la suspension des travaux en cours. « Ces mesures ont été prises à cause de la prolifération des constructions illicites. Des sensibilisations, des sommations, des convocations, ont déjà été effectuées. Mais très peu ont régularisé leur situation. Nous avons décidé de procéder à des sanctions physiques, pour que leurs propriétaires sachent que la construction est régie par des textes », a déclaré un responsable de l’urbanisme auprès de la CUA, hier.
Le principal problème de ces constructions illicites, comme l’a souligné ce responsable, c’est le risque d’inondation à Andohatapenaka et à Ankasina.
« Ils ont construit sur des plans d’eau, sur une zone qui devrait être un bassin tampon. Alors qu’ils n’ont construit qu’un petit canal pour l’évacuation d’eau. Ces lieux d’habitation ne vont pas durer, si leurs propriétaires ne tiennent pas compte de ce problème », insiste notre source.
Ces dernières années, ces quartiers sont touchés par les inondations, chaque fois qu’il pleut. Beaucoup de maisons se trouvent sous l’eau et leurs occupants sont contraints de se déplacer vers des sites d’hébergement, en attendant que le niveau de l’eau baisse.
En théorie, ces maisons construites dans une zone non constructible devraient être démolies et le terrain déblayé. « Mais l’exécution est difficile », admet notre source. Leurs propriétaires doivent, tout au moins, corriger leur plan, et penser à des infrastructures compensatoires, pour prévenir les inondations.
Miangaly Ralitera