Les responsables de MICC en plein contrôle dans un supermarché à Tanjombato |
Stricts. Le consommateur n’est jamais tout à fait à l’abri de produits périmés ou encore de produits non homologués, peu importe les distributeurs auprès desquels il se fournit. C’est pour cette raison que les agents des services du ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation multiplient les descentes chez les distributeurs de produits des grandes villes. Les grandes surfaces ne sont pas en reste, leur produits ont été scrutés à la loupe, passés au crible par la Direction de la protection des consommateurs (DPC) ainsi que la Direction du commerce intérieur (DCI). Mercredi, c’est dans des supermarchés de Tanjombato et d’Ankorondrano que ces responsables du MICC ont débuté leur ronde. Il s’agit tout d’abord de protéger le consommateur des produits périmés, ou pire encore, nocifs pour la santé. « Nous invitons vraiment les consommateurs à faire preuve de vigilance par rapport aux produits mis en vente, que ce soit dans les épiceries de quartier, au marché ou encore dans les grandes surfaces. Certains produits pourraient être dangereux pour la santé », explique Laurencia Razanadrakoto, directrice de la Protection des consommateurs. Et d’ajouter qu’ « en cas de constat d’irrégularité par rapport à la qualité de tel ou tel produit, les clients, consommateurs ou acheteurs peuvent se tourner vers le MICC, pour permettre au ministère d’effectuer une descente sur place ». Des sanctions exemplaires, en rapport avec la loi en vigueur, seront d’ailleurs appliquées à l’encontre de ceux qui transgressent celle-ci, au détriment de la sacro-sainte sécurité du consommateur.
En parallèle, les descentes effectuées par les responsables au sein du MICC chez les grossistes et détaillants classiques sont encore d’actualité, et se multiplient même. Cette initiative de mener la guerre aux produits défaillants sera d’ailleurs étendue à d’autres régions de l’île afin d’être réalisée sur toute l’étendue du territoire national, « tout cela dans l’optique de protéger le consommateur et de lutter contre des produits qui ne sont pas aux normes », affirme le ministère de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation.
Itamara Randriamamonjy