CHANGEMENT CLIMATIQUE - Andry Rajoelina assiste à la COP 28

Rajoelina avec quelque chefs d'Etats à la Cop 28

Il n’a pas attendu longtemps pour s’activer. Andry Rajoelina part à Dubaï pour assister à la COP 28. Mais il n’est pas le chef de la délégation malgache, il répond juste à l’invitation qu’il a reçu. 

À peine annoncé vainqueur de la dernière élection présidentielle, Andry Rajoelina s’envole pour Dubaï pour assister à la  vingt-huitième édition de la Conférence des parties qui se tient à Dubaï du 30 novembre au 12 décembre. Cependant, vu qu’il n’a pas encore prêté serment lors d’une cérémonie d’investiture, il n’est pas officiellement président de la République, du moins du côté de la Constitution dans son article 48 qui exige que le début du quinquennat du président de la République est la cérémonie d’investiture. Andry Rajoelina ne peut donc techniquement pas diriger la délégation malgache en tant que président de la République.

C’est ce qu’a voulu expliquer Lalatiana Rakotondrazafy, ancienne ministre de la Culture sur les réseaux sociaux. Selon elle, le Président Rajoelina est bel et bien à Dubaï pour participer à la COP 28, mais pas en tant que chef de délégation. 

Il est seulement là pour répondre à l’invitation qu’il a reçu des organisateurs de l’évènement. 

Paradoxe 

À son arrivé aux Émirats Arabes Unis, Andry Rajoelina est félicité par plusieurs personnalités, qui sont aussi présentes à la conférence, pour  sa réélection en tant que président de la République. Azali Assoumani, président de l’Union des Comores, Macky Sall, président de la République du Sénégal et d’autres ont félicité publiquement Rajoelina pendant leurs discours respectifs. À noter que les félicitations venant de l’international pleuvent pour le Président réélu depuis la proclamation des résultats définitifs par la Haute Cour Constitutionnelle vendredi dernier.

Pour rappel, la Conférence des parties a pour but de lutter efficacement contre le changement climatique. Cette vingt-huitième édition à Dubaï ne fait pas l’unanimité et est contestée par plusieurs entités. Selon eux, le fait d’organiser une conférence sur le changement climatique dans un des plus grands pays producteurs de pétrole (Dubaï est une «petromonarchie»), est assez paradoxale. Pourtant, la part la plus importante des facteurs du changement climatique est l’utilisation des énergies fossiles dont le pétrole fait partie. De plus, le Sultan Ahmed Al-Jaber, le président de l’évènement, n’est autre que le patron de la compagnie nationale de pétrole de Dubaï. Ce qui crée encore plus la polémique. Il y a même des appels au boycott de l’évènement, mais la conférence a bien eu lieu et continue jusqu’à présent. La COP regroupe les 197 pays membres de la convention des Nations unies sur le changement climatique qui débattent du réchauffement de la planète.

Ravo Andriantsalama

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne