Yvette Sylla, la ministre des Affaires étrangère |
Un acteur de l’ombre. C’est ainsi que se définit la diplomatie malgache. À l’approche de la fin de l’année, l’heure est au bilan du côté du ministère des Affaires étrangères. Selon les dires de ses principaux responsables, «la diplomatie a été derrière les événements majeurs vécus par le pays durant l’année 2023».
La dimension régionale de l’organisation des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI), en passant par les différents lobbying autour de l’élection présidentielle, jusqu’aux démarches et accueils diplomatiques des invités pour l’investiture du président de la République. «Nous avons été sur tous les fronts», déclare Yvette Sylla, ministre des Affaires étrangères, hier, à Anosy. Elle ajoute que la diplomatie malgache est parvenue jusqu’à porter la voix de Madagascar jusqu’au Conseil de sécurité des Nations unies.
«Ce n’est pas toujours facile, puisque notre rôle est de porter à l’international la position du gouvernement et d’en convaincre nos partenaires. Il s’agit surtout de démarches et d’actions en coulisse. Des actes toujours dans le respect des règles et de la bienséance diplomatique. Il s’agit d’agir avec tact et courtoisie. Ce ne sont pas toujours ceux qui vocifèrent ou qui font du tapage qui sont les plus efficaces, ou qui réussissent à se faire entendre», ajoute la chef de la diplomatie malgache, en soulignant, «à notre niveau, nous contribuons aussi à la lutte contre la pauvreté».
Garry Fabrice Ranaivoson