ANDRANOFASIKA - RN4 - Retour des attaques de taxis-brousse

La vitre du véhicule a été cassée par les bandits

Les occupants d’un taxi-brousse ont été plumés par un groupe de malfaiteurs, sur la Route nationale 4, au niveau d’Andalamahitsy-Andranofasika, hier.

Les actes d’insécurité sur certaines Routes nationales (RN) regagnent de la vitesse, ces derniers temps. Hier encore, aux environs de 4 heures du matin, à Andalamahitsy-Andranofasika, dans le district d’Ambato-Boeny, un taxi-brousse a été la proie des bandits de grand chemin.

Le véhicule de transport en commun, une Mercedes Sprinter, faisait route vers Mahajanga. Il venait d’Antananarivo avec une dizaine de passagers à bord.

Personne ne se doutait de ce qui allait se passer, en arrivant à l’endroit cité où des malfrats ont surgi de nulle part pour barrer rapidement la chaussée. Impossible pour le conducteur d’engager la marche arrière, car il a été maîtrisé par les assaillants et le véhicule cerné. La lunette arrière a été cassée par la bande.

Traumatisées

Le chauffeur et certains passagers ont reçu des coups de bâton à la tête. « Au fait, les bandits ne portaient que des armes blanches et aucune à feu. Ils ont volé le permis de conduire et le téléphone du conducteur. D’autres voyageurs ont été dépouillés de leur argent, de leurs portables également et de leurs bijoux », raconte un gendarme de la brigade d’Ambato-Boeny, en s’appuyant sur le rapport dressé par ses collègues.

Après avoir regroupé leur butin, les coupeurs de route se sont éclipsés dans le noir. Leurs victimes légèrement blessées, mais complètement traumatisées, n’ont pas pu remarquer dans quelle direction ils sont allés. De petits morceaux de vitre du taxi-brousse se sont éparpillés à bord et sur la scène du crime, sur l’asphalte. Le chauffeur s’est arrêté un moment au poste de la gendarmerie pour signaler le braquage. « Jusqu’à maintenant, nos hommes poursuivent encore le ratissage dans les parages », selon la gendarmerie locale.

La recherche menée durant la journée n’aurait rien donné. Les victimes ont pu rejoindre Mahajanga après que les gendarmes ont fini d’enregistrer leur déclaration. Certaines d’entre elles ont la certitude que les malfaiteurs sont des gens vivant dans les environs de la RN4. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’une attaque pareille a été constatée dans cette partie-là.

Hajatiana Léonard

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