La peste continue de sévir dans la région d’Amoron’i Mania. Cette fois-ci, la victime est un homme âgé de 42 ans, vivant dans un petit village de la commune d’Ivato-Centre, une commune urbaine du district d’Ambositra. « Il est décédé dans le Centre de santé de base d’Ambalalehibe, suite à une suspicion de peste », rapporte la gendarmerie, hier.
Cet homme est tombé malade, depuis le 3 décembre. Il a été amené à l’hôpital le lendemain et y laissa sa vie, le 5 décembre. Le test de diagnostic rapide effectué sur la victime a révélé une suspicion de peste bubonique. Son corps a été enterré dans une fosse, à l’extérieur du tombeau familial, enveloppé d’un sac plastique, après avoir été désinfecté, comme l’exigent les mesures sanitaires, en cas de décès lié à la peste.
Il serait le seul à présenter les symptômes de cette maladie, dans son village, jusqu’à hier. Mais pour éviter une éventuelle propagation de la maladie, les autorités sanitaires ont pris la mesure de donner des traitements prophylactiques à toutes personnes qui sont entrées en contact avec la victime, dans ce hameau composé d’une dizaine de toits. Le village a été désinfecté.
Il s’agit de la énième victime de la peste, dans la région d’Amoron’i Mania, depuis le mois d’août, début de la saison de peste, et la première, dans cette commune d’Ivato-Centre, en cette saison pesteuse.
« La région d’Amoron’i Mania est une zone endémique de la peste », notent des sources locales. Il y a une semaine, le ministère de la Santé publique a encouragé la population à renforcer les vigilances sanitaires, face à la propagation de certaines maladies, comme la peste, au niveau de la communauté.
Pas de statistiques officielles du nombre des victimes de cette maladie, du ministère de la Santé publique. Il y a eu, au moins, une vingtaine de décès suspects liés à la peste, depuis le mois de septembre, selon les rapports de la Gendarmerie.
Miangaly Ralitera