AMBATOLAMPY - Une collision spectaculaire fait dix blessés

La Mercedes Sprinter après s'être télescopée sur le bas-côté de la chaussée 

La fatigue et la somnolence au volant ont été à l'origine d'un terrible accident, hier, sur la RN7, non loin d'Ambatolampy. Le bilan s'est établi à dix blessés.

Dix blessés ont été déplorés dans le choc entre un taxi-brousse, une Mercedes Sprinter, et une Renault Kangoo, hier, à 5 heures et 30 minutes du matin, sur la Route nationale 7. Le drame s'est produit au niveau de Menabe-Lovainjafy, de la commune d'Ambohimpihaonana, à une dizaine de kilomètres d'Ambatolampy.

Les victimes sont presque des jeunes, dans la vingtaine. Un enfant de 12 ans figure parmi eux. Mais un trentenaire fait également partie des blessés. 

Les neuf sont des passagers du taxi-brousse. L'autre s'agit du conducteur de la Renault. Un des occupants du minibus et lui ont dû être évacués vers le Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHUJRA) à cause de la gravité de leurs blessures. 

Miracle

L'accident spectaculaire est lié à l'hypovigilance du chauffeur de la Sprinter. D'après la gendarmerie de la Brigade de police de la route (BPR) d'Ambatolampy qui a parlé directement avec les victimes, l'homme de 47 ans aurait été fatigué. 

Le quadragénaire a somnolé au volant. Ses passagers ont remarqué son état entre l'éveil et le sommeil alors qu'il continuait à accélérer. Ils étaient partis d'Ihosy. Il allait rejoindre la capitale quand le pire a surgi.

Le taxi-brousse roulait sur une ligne droite. Il s'est télescopé avec la Kangoo qui arrivait en sens inverse. Celle-ci a été projetée hors de la chaussée, tandis que lui, il a terminé sa course les quatre roues en l'air sur le bas-côté situé à sa gauche.

La collision a été d'une rare violence. Elle a engendré des dégâts matériels les plus lourds. Impressionnés, des passants ont tressailli en observant de visu l'état des véhicules amochés. Ils trouvent que c'est un miracle que personne n'y ait laissé sa vie. "Je ne souhaite le malheur ni des passagers ni des chauffeurs, mais je me demande quand même, comment est-ce possible ? Je suis passé peut-être dix minutes après le drame. J'ai vu les blessés extraits par le fokonolona par les fenêtres", s'étonne un routier.

Les bagages ont été pris en sandwich entre le toit et l'asphalte pour le taxi-brousse. Ses vitres ont été réduites en morceaux. 

Hajatiana Léonard

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