Université Antananarivo ( photo archive) |
Une triste nouvelle pour les étudiants de l’université d’Antananarivo. Ces étudiants ne pourront finalement pas poursuivre les cours. Le syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs enseignants section Antananarivo a tenu une assemblée générale urgente, hier à Ankatso. Les décisions ont été prises, et les cours sont de nouveau suspendus pour ceux dont les enseignants sont syndiqués, à partir de ce mercredi. Cette décision fait suite aux manœuvres d’intimidation à travers la coupure des salaires de certains enseignants, à savoir des trois dirigeants syndicaux du SECES. Cette réunion a été également pour la poursuite des revendications qui n’ont pas eu de réponse.
« Par cela, nous estimons que ce sont tous les corps des enseignants qui sont touchés par ce problème de nos dirigeants», a expliqué Dama Rakotondrasedo, porte-parole du syndicat. La suite de cette décision est encore cruciale. « D’autres facultés ont déjà commencé leurs examens, nous allons discuter avec eux afin qu’ils arrêtent leur programme », souligne un autre enseignant de la faculté des Lettres et des sciences humaines.
Vers la fin de cette journée (NDLR: hier), un autre couac s’était présenté pour ces enseignants. Leurs dirigeants ont été convoqués à la brigade criminelle de Fiadanana. De plus, le professeur Sammy Grégoire Ravelonirina a confirmé cette convocation. Pourtant, vendredi, le SECES Antananarivo avait décidé de reprendre l’enseignement à l’Université d’Antananarivo afin de terminer l’année universitaire, après quatre mois de suspension. Ces faits nouveaux l’ont poussé à revenir sur sa décision, après avoir donné un ultimatum de 72 heures. Affaire à suivre.
Miora Raharisolo