TENNIS DE TABLE - Academy Kids forme des élites internationales

Une cinquantaine d'enfants s'entraine quotidiennement a l'Academy Kids à Andravoahangy

Réservoir des élites. La Malagasy Table tennis Academy Kids (MTTAK) a ouvert ses portes. Opérationnelle depuis janvier, l’Académie qui se trouve à Andravoahangy, a été inaugurée officiellement, samedi. L’occasion a été honorée par la présence du président de la Fédération, Jean Herley Ambinintsoarivelo. Elle compte actuellement une cinquantaine de jeunes pongistes, dont vingt dans la catégorie d’âge entre 2 et 8 ans, et une trentaine entre 9 et 12 ans. 

L’Académie veut aussi aider les enfants défavorisés et orphelins. «La première tranche d’âge est dédiée aux débutants et novices, et la deuxième ceux avancés. Notre objectif est de former de jeunes pongistes  qui pourront, plus tard, défendre les couleurs nationales aux championnats du monde U11 et U13», confie le coach principal, Narcisse Ranarson, ancien champion national. Ce dernier a déjà évolué en tant que pro à La Réunion, et a représenté le pays au championnat du monde à Brème, en 2006, et aux Jeux des Iles de 2011. Il est assisté dans l’encadrement technique par de nombreux champions actuels, entre autres, Luciano Randrianatoandro. 

Les enfants s’entrainent tous les jours en période de vacances et les mercredis, et vendredis soir et les samedis  en période scolaire. «Les enfants devraient d’abord faire leurs devoirs avant de s’entrainer en fin d’après-midi. Nous avons une salle et des professeurs pour cela. Nous leur apprenons surtout les langues étrangères comme l’anglais et le français, car ils deviendront plus tard des joueurs internationaux», souligne Hervé Robson Andrianaina, fondateur de l’Académie. 

Ancien champion national, ce dernier a été l’ancien président de la Fédération  malgache, vice-président de la Confédération africaine et président de la Zone 7 (2000-2004). Le MTTAK possède quatre tables et un robot lanceur de balles. Une salle de musculation est aussi à la disposition des membres.  

Serge Rasanda 

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