Lors d'une conférence de presse hier dans la matinée, l'État-major mixte organisationnel national (Emmo-nat) déclare qu'en ce moment, la sécurité des candidats à l'élection présidentielle est menacée d'après les renseignements reçus par les Forces de l'ordre. Par conséquent, les autorités décident d'assigner des gardes rapprochées pour chaque candidat afin d’assurer leur sécurité. Mais cette dotation est assortie de quelques réserves. En effet, ces gardes rapprochées ne peuvent pas participer aux manifestations des candidats mais devront être assignées à la protection des candidats, de leurs familles ainsi que leurs domiciles.
Pour Siteny Randrianasoloniaiko, candidat numéro treize et président du Mihava tour, le fait que l'État lui donne un autre garde du corps est une chose positive. Mais qu'il accepte cela reste une autre histoire. Il est d'accord pour avoir une garde rapprochée mais à la condition que ce soit lui qui donne le téléphone que la personne chargée de sa protection utilise. Il craint que ces gardes du corps ne soient en fait que des taupes des gouvernants pour surveiller les faits et gestes des candidats et préfère dès le début prendre ses précautions afin de ne pas être surpris.
Ravo Andriantsalama