JOUR DE L’ÉLECTION - Une journée assez calme selon les observateurs

Les observateurs venant de l'international libéral en consultation à la Ceni 

Le jour du scrutin s’est passé dans le calme. En tout cas, c’est la première impression des observateurs présents sur le terrain hier. 

Le jour J de l’élection présidentielle s’est passé plutôt dans le calme d’après les observateurs tant nationaux qu’internationaux. Le PNUD, l’OIF, la SADC, le COMESA, Nouvelle Perspective, l’International libéral, le CEMAC, et autres, sont les représentants de l’observation électorale venant de l’international. Les premières impressions des observateurs étrangers sont généralement positives, malgré l’absence des délégués de vote de certains candidats dans plusieurs bureaux de vote, ainsi que l’abstention à la dernière minute de « l’andrimaso FFKM » dans sa mission d’observation électorale, et l’appel au boycott des candidats issus du collectif. 

Le calme le jour de l’élection interpelle ces observateurs et les rend optimistes quant à la légitimité de cette présidentielle. « Nous sommes agréablement surpris, nous observons que tout est calme dans tous les bureaux de vote que nous avons visités », soutient Hervé Bertrand Keumogne, de Nouvelle Perspective. « Les premières impressions en tant qu’observateurs sont positives. La seule chose que nous avons relevée est l’absence des délégués de vote de certains candidats », explique le chef de mission de la Communauté économique et monétaire des états de l’Afrique centrale (CEMAC). 

Taux
 de
 participation

Pour les observateurs nationaux, le calme interpelle aussi. Selon Désiré Stella Razanamahefa de l’observatoire « Safidy », la journée électorale s’est passée généralement dans le calme, malgré quelques doléances venant des appels au numéro vert. La plupart de ces appels rapportent le retard d’ouverture des bureaux de vote dû à l’absence de certains membres, ou à un problème dans la maîtrise des procédures. D’autres cas concernent l’autorisation d’électeurs à voter en l’absence de pièce d’identité.  

L’absence de délégués de vote dans les bureaux de vote peut pénaliser des candidats dans le cas où ils voudraient porter plainte sur ces probables anomalies électorales. Le fait que le taux de participation soit assez bas ne signifie pas que le résultat ne soit pas légitime. En plus, ce n’est pas un cas isolé, c’est même assez fréquent dans les pays africains, estime l’observateur de Nouvelle Perspective.

Ravo Andriantsalama 


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