Le candidat Auguste Paraina a été arrêté hier pour diffusion de fausse nouvelle, diffamation et incitation à la haine. L’ancien ambassadeur du Sénégal semble avoir manqué de diplomatie en annonçant dans un discours public que le candidat Andry Rajoelina a été convoqué par le National Crime Agency pour s’expliquer à propos d’une plainte pour corruption au sein de la société Gemfields. Son ancienne directrice de cabinet a été arrêtée à Londres au mois de juillet pour avoir demandé 250.000 livres sterling à cette société en échange de la signature d’un contrat minier. Elle a immédiatement été relevée de son poste. Elle sera jugée en février 2024. Pour le moment, on en reste à cette annonce de la date du procès. Autrement dit, c’est au procès qu’elle pourra faire des révélations dans le sens espéré et attendu par une partie de l’opinion.
Le candidat Auguste Paraina n’est pas le premier et ne sera pas le dernier client à tomber dans la nasse de la cybercriminalité. Pour avoir pris trop de liberté de ton et surtout d’expression sur les réseaux sociaux en général et sur Facebook en particulier, plusieurs personnes ont goûté aux affres des prisons, aux angoisses de la solitude.
Facebook est devenu un exutoire par excellence pour beaucoup. On se plaît à dénigrer, à diffamer, à attaquer les gens ouvertement sur leur physique ou leur nom. Certains ne se posent ou ne s’imposent plus de limite. Les bornes sont nettement dépassées. C’est vraiment devenu l’endroit de prédilection des abonnés au bar quand internet n’existait pas.
On fait un très mauvais usage de Facebook à tel point que l’État a failli en arriver à le museler. Toutes les débilités sont permises et vues sans que personne ne puisse faire quoi que ce soit. Tout semble normal pour certains. Un prétendu prêtre exhibe ses conquêtes dignes d’un don juan. Un opérateur en Suisse prétend pouvoir annuler la soi-disant convocation du président sortant. Un autre pasteur prédit que Noël aura lieu, sauf changement, un 25 décembre cette année et tout le monde crie alléluia.
Le drame, c’est que cette culture de la médiocrité et de l’insolence gagne inexorablement du terrain. Une grandeur directement proportionnelle au niveau de l’éducation de la population. Mais comme un con ignore qu’il l’est, les bien-pensants ont choisi d’avaler des couleuvres au lieu de paraître moins con. Le pire est que certaines personnes dont le QI est estimé supérieur à la moyenne tombent facilement dans l’attrape-nigaud.
L’internet est une merveille de la technologie qui a résolument métamorphosé le mode de vie et de fonctionnement de l’humanité. C’est dommage que certains l’utilisent pour des nécessités de caniveau.
Sylvain Ranjalahy
Exutoire sommaire ou posture de bon sens ? Cet homme politique a choisi la meilleure stratégie pour se défaire d'un régime voyou , d'une justice arbitraire et expéditive . Il avait face à lui des officiers enquêteurs sous ordre d'un psychopathe parachuté par Rainilainga au sénat . On n'a pas besoin d' un QI supérieur à 120 pour avoir un minimum de capacité de discernement et de lucidité pour ne pas tomber dans mailles de forces répressives " brûtales et sauvages " même dans les bureaux . . On prend le pari que ce candidat du collectif n'a pas perdu la face et que la procédure judiciaire Anglo-saxonne va se vérifier avec les allégations émises au public . C'est Rainilainga avec sa mythomanie qui sera sur le poteau exutoire de l'histoire à ce moment !
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