AGRICULTURE - Des intrants agricoles inaccessibles

Les agriculteurs commencent à travailler dans les champs.

La saison culturale commence. Les agriculteurs et paysans commencent à reprendre leurs activités annuelles dans les champs, en périphérie de la capitale. Les agriculteurs évoquent des problèmes, surtout financiers par rapport à l’achat des intrants agricoles. Il est de même pour les intrants importés ou locaux. Les paysans parlent d’un prix de plus de 15 000 ariary pour les engrais organiques, qui sont très importants pour une meilleure qualité des produits.

La hausse des prix affecte effectivement les paysans, surtout en matière d’engrais chimiques pour pouvoir produire efficacement.  « Nous devons utiliser les urées ainsi que les NPK pour assurer une bonne qualité des produits. Ceux-ci sont très coûteux alors nous nous efforçons d’en diminuer les besoins », selon une agricultrice d’Ambohimangakely. En temps normal, une surface d’un mètre carré requiert une urée de près de 150 grammes, mais faute d’argent, les cultivateurs ont diminué les intrants utilisés. Ces paysans ont évoqué des problèmes depuis l’achat des graines dont les prix sont aussi à la hausse par rapport à l’année dernière. 

Difficultés

Pour ces agriculteurs, presque tous les prix des intrants connaissent une hausse. « C’est devenu une habitude. Nous n’avons jamais vu les prix baisser depuis déjà près de 4 ans », explique une femme qui allait acheter des graines de haricots, hier.

Les vendeurs, eux, estiment que les prix sont à la baisse depuis près de deux mois. « Le prix des urées n’est pas très élevé. Il est seulement à près de 3 400 ariary. Mais les revendeurs les commercialisent à 4 200 ariary », explique un des vendeurs de ces produits. L’eau est aussi un autre problème auquel sont confrontés les agriculteurs en ces précipitations assez faibles qui ne favorisent pas les cultures. Ils ne bénéficient actuellement que de pluies fines et peu fréquentes.

Miora Raharisolo 

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