FARATSIHO – Un garçon de six ans assassiné par son beau-père

Les gendarmes arrêtent le beau-père du garçon.

Un pauvre garçon âgé de 6 ans a froidement été assassiné dans le district de Faratsiho. Le crime a trouvé sa source de la dispute entre sa mère et son beau-père.

Enquête sur le décès d’un écolier de 6 ans, dans le district de Faratsiho, survenu au début de ce mois. Il a été tué dans des circonstances que la gendarmerie juge infernales. Son beau-père et un autre individu en seraient les responsables. Une information est parvenue à la gendarmerie de Faravohitra, le 2 octobre. Un pasteur a raconté qu’un enlèvement a été perpétré à Ambohitrarivo, dans la commune de Vinaninony. La victime, sa mère, ainsi que le principal suspect ont clairement été nommés. Selon les témoignages considérés par les enquêteurs, la mère du garçon et son beau-père s’étaient querellés ce jour-là, vers 13 heures. En proie à une grande colère, l’homme a voulu agir par vengeance. Il a cherché le fils de sa compagne à l’école et l’a emmené avec lui. Deux heures et demie plus tard, il a téléphoné et réclamé à sa famille une rançon de dix millions d’ariary. Or, à ce moment-là, il venait de lui ôter la vie. En s’appuyant toujours sur leurs renseignements, les gendarmes ont ratissé l’endroit où ils croyaient que l’enfant avait vraiment été séquestré. Il leur a fallu le résultat d’une réquisition faite auprès d’un opérateur téléphonique pour avoir une géolocalisation.

Justice

Le premier suspect s’est alors fait cueillir. Questionné, il a expliqué qu’il a été aidé par une autre personne à commettre la monstruosité. Son complice présumé a également été interpellé. Ils ont montré les lieux où ils ont abandonné la dépouille de leur victime. Elle a été déposée dans un canal, cachée sous quelques cailloux. Un médecin du centre de santé de base niveau II de Vinaninony l’a examinée. Les Forces de l’ordre et les autorités ont sensibilisé les villageois qui s’apprêtaient à se faire justice eux-mêmes. Ils auraient préféré lyncher les meurtriers présumés. Finalement, ils ont su garder leur sang-froid et ont confié l’affaire à la gendarmerie. Les deux suspects ont été traduits au parquet d’Antsirabe, le 6 octobre. Ils ont été envoyés derrière les barreaux en attendant le jour où ils répondront de leurs actes devant la barre.

Enregistrer un commentaire

Plus récente Plus ancienne